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Cet amendement a pour objet les spectacles d’animaux non domestiques dans les cirques. Je précise que, pour la clarté de nos débats, j’ai préféré consacrer des amendements spécifiques aux cétacés : ils seront examinés dans la suite de la discussion. Ce qui, dans la rédaction de la commission, me pose problème, c’est l’établissement d’une liste d’animaux qui seraient compatibles avec l’itinérance pour la présentation en cirque. Comme Mm...
...imer l’alinéa instaurant la dimension pédagogique des cirques. Je l’ai déjà indiqué : les scientifiques européens ont statué sur l’incompatibilité entre les besoins des mammifères non domestiques et leur présence dans les cirques itinérants. Ils ont démontré que cette vie ne permet pas de satisfaire leurs besoins physiologiques et sociaux. Il est donc improbable que la présentation sous forme de spectacle de ce qu’il ne faut pas faire revête une quelconque « dimension pédagogique » ! Par ailleurs, il n’existe aucune étude scientifique sérieuse prouvant que les zoos ont un quelconque intérêt pédagogique, malgré l’obligation légale mentionnée dans l’arrêté de 2004 et dans la directive européenne. Il en résulte une absence de cadre précis, exception faite de l’apposition devant chaque cage du pannea...
... delphinariums de France métropolitaine, dont les animaux ont été exportés vers un autre territoire pour y être détenus dans de moins bonnes conditions. Il faut donc subordonner cette interdiction de détention au fait de disposer de solutions crédibles et de structures d’accueil à même de prendre en charge ces cétacés. Ces cétacés ayant par ailleurs besoin d’activité, si l’on peut interdire les spectacles en tant que tels, il ne faut pas interdire leurs activités. Nous devons donc autoriser des présentations à but pédagogique, qui utilisent les comportements spontanés des cétacés. C’est une façon raisonnable, équilibrée, mais ferme de traiter cette question afin que nous puissions enfin en voir la fin.
Je veux répondre à mon collègue Fabien Gay au sujet des spectacles de cétacés, dont je considère qu’ils ne sont plus souhaitables dans la forme qui était encore la leur il y a quelque temps. Toutefois, si l’on veut éviter de retomber dans la maltraitance, il est indispensable que ces animaux conservent une activité, car ils ont besoin d’être stimulés en permanence. Nous souhaitons donc que ces spectacles évoluent vers la présentation au public des aptitudes na...
Cela a été dit, il s’agit d’interdire, deux ans après la promulgation de la présente loi, l’acquisition d’ours et de loups en vue de les présenter au public à l’occasion de spectacles itinérants, puis, dans un délai de cinq ans à compter de cette promulgation, la détention de ces animaux dans le même but, ainsi que la délivrance, toujours dans ce but, de certificats de capacité et d’autorisations d’ouverture. L’avis de la Fédération des vétérinaires d’Europe vaut aussi pour les ours et les loups ; ce genre de vie ne convient à aucune espèce de mammifère non domestique. Je pr...
...’article 12, sur laquelle on « peut » inscrire l’ours et le loup. Mais quand ? À quelle échéance ? Il vaut mieux tenir que courir. Mme la secrétaire d’État nous dit qu’il est possible de le préciser, qu’il n’y a pas d’objection majeure ; je vous propose donc, mes chers collègues, qu’on le fasse. Par ailleurs, puisque nous approchons de la fin de soirée, je me permets ce petit clin d’œil : si les spectacles d’ours sont un spectacle médiéval, il ne faudrait pas pour autant que nous ayons un vote moyenâgeux…