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... ce mécanisme d'analyse des incidents. Ces derniers doivent absolument contribuer aux analyses de l'ENISA mais également être directement destinataires de ses études finales. Nous saluons par ailleurs le projet de réserve européenne de cybersécurité qui, disons-le, reprend le modèle développé en France autour de l'ANSSI, qui est fondé sur une alliance entre autorités opérationnelles publiques et prestataires privés de confiance. En effet, soyons francs, la plupart des États membres n'ont pas les moyens de répondre seuls à des crises de cybersécurité de grande ampleur ou simultanées. C'est également le cas de , la France, alors que notre pays pourrait être particulièrement exposé aux cyberattaques lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Par ailleurs, comme le souligne l'ANSSI, un État membre faisant ...
...et de complexité excessive que présente la réforme discutée. Il ne faut pas fragiliser les structures et les procédures qui fonctionnent. La coopération doit surtout être encouragée par des financements :. J'insiste de nouveau sur l'importance de la réserve, qui est un outil fondamental, à condition que le dispositif « ne se retourne pas contre nous » en confortant la domination technologique des prestataires étrangers - pour ne pas dire américains. - appelés à intervenir. Nous souhaitons que la réforme permette plutôt la « montée en puissance » des champions européens, et en particulier français, afin qu'ils puissent être en capacité d'intervenir face à des cyberincidents de grande ampleur.
...à des cyberattaques d'intensité « normale ». En revanche, si une cyberattaque de grande ampleur se produit et que la France, par exemple, ne peut pas la contrecarrer avec ses propres outils, elle pourrait solliciter l'aide de la réserve européenne et donc d'entreprises préalablement sélectionnées par appel d'offres pour intervenir en soutien. Pour nous, la question n'est pas tant de savoir si ces prestataires pourraient se révéler malveillants que d'éviter d'encourager une trop grande dépendance de l'UE vis-à-vis d'acteurs économiques extra-européens ainsi que des pays qui les abritent. Il nous semble préférable, même si nous entretenons des relations cordiales avec certains, notamment les Américains, que les prestataires auxquels nous ferons appel ne soient pas uniquement extra-européens, même si no...
J'indique à nouveau que ce n'est pas tant l'aléa cyber qui importe mais plutôt l'indépendance économique de l'Europe. Un prestataire ayant son siège social en Europe voire des capitaux majoritairement européens, même s'il appartient au secteur privé, est-il plus sécurisant pour nous qu'un prestataire dont le capital est exclusivement détenu par des étrangers tiers à l'UE ? Pour répondre à cette question, je reprends l'exemple de l'aviation : le risque d'accident est à peu près comparable lorsque nous volons dans un avion Airbu...