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Interventions sur "OGM" de Bruno Sido


4 interventions trouvées.

...nt complexe, voire existentiel. Leur désaccord fait avancer le débat. Je voudrais rappeler que le blé que nous connaissons est un blé hexaploïde et qu'il ne s'agit donc pas d'une plante naturelle. Nos ancêtres il y a 2 000 ans ont réussi à le sélectionner, preuve qu'il existait déjà à l'époque des modifications génétiques mises en oeuvre par l'homme. Je souhaiterais également rappeler que les OGM ont été initialement créés dans l'objectif de vendre un herbicide. Ces travaux de recherche ont en effet été menés par l'entreprise qui a créé le Roundup. Il s'agissait ainsi de créer une variété de colza résistante au Roundup, et ce dans un objectif économique. Or, en tant qu'agriculteur, je peux dire que le désherbage du colza est extrêmement compliqué, coûteux et néfaste pour l'environnement. ...

Je vous remercie pour vos exposés. À la lecture de votre plaquette de présentation et comme vous l'avez mentionné, je remarque que les OGM sont bien évidemment un aspect central de vos travaux. Les OGM sont, de même, abordés de façon récurrente à la commission des affaires économiques du Sénat à laquelle j'appartiens depuis quinze ans - d'ailleurs sans que nous n'aboutissions jamais à des conclusions - ; il me surprend alors que vos rapports ne nous soient jamais parvenus. Je trouve cela regrettable, dans la mesure où le HCB est co...

Lancer des mensonges pour faire peur aux gens n'est pas de bonne politique... Le Conseil d'État a cassé toutes les initiatives de la France sur les OGM. Il s'agit d'une compétence européenne. Cette proposition de loi est entachée d'illégalité. Le Haut conseil des biotechnologies ne s'est pas encore prononcé. Il faut plutôt développer l'expérimentation, en partenariat avec les organisations professionnelles agricoles et les chercheurs. La France n'arrêtera pas le progrès. On peut toujours atermoyer, comme on reporte l'enfouissement des déchets nu...

N'effrayons les gens en comparant les OGM à l'amiante, dont on connaissait la nocivité depuis la fin du XIXe siècle.