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Je l'ignore. Nous savons comment aller sur Mars, bien que les conditions d'atterrissage demeurent incertaines et qu'aucun équipement ne soit prêt, mais pas encore à en revenir. Les techniques en cours d'élaboration ne visent à rapporter que 500 grammes de matière. Lors des auditions menées en 2012, certains scientifiques nous avaient assurés être prêts à partir sur Mars sans certitude de retour. Il faudrait, quoi qu'il en soit, envoyer plusieurs missions pour installer préalablement des bases de vie, comme le relate assez justement le film Seul sur Mars. Malgré ces difficultés, je reste convaincue que l'espace représente l'avenir de l'humanité.
Il s'agissait d'une émission de téléréalité censée financer une expédition humaine sur Mars. D'autres projets plus sérieux de tourisme spatial posent des questions similaires. Nul ne croyait initialement réalisables les défis lancés par Space X. Voyez pourtant son projet de fusées réutilisables, qui fera prochainement l'objet d'une note scientifique de l'Opecst : ni le CNES ni aucun spécialiste ne l'envisageait, mais les premiers résultats semblent encourageants. J'estime néanmoins que l'exploration humaine de Mars ne peut être envisagée avant d'avoir réussi à rapporter des échantillons. Peut-être sera-t-elle possible à la fin de notre siècle.
Qu'un drapeau ait été ou non planté sur une planète, l'espace appartient à tous et nul ne peut se l'approprier. Les rares échantillons martiens seront examinés par des équipes internationales de chercheurs, dont certains appartiennent au CNES. Lors de nos auditions, un scientifique nous a apporté une pierre provenant de Mars, dont certains morceaux sont arrivés jusqu'à la Terre grâce à une météorite. Jean-Yves le Gall nous a indiqué qu'il serait plus aisé d'aller prélever des échantillons sur les satellites de Mars, originellement attachés à la planète, car l'atterrissage et le décollage y sont plus faciles. Une mission y sera d'ailleurs prochainement envoyée.
Les scientifiques en débattent encore, mais nous savons qu'il a autrefois existé un champ magnétique sur Mars.
Il reste des interrogations, mais notre note a été validée par les nombreux scientifiques que nous avons auditionnés.
Certains membres du précédent Conseil scientifique ont voulu se retirer, après y avoir siégé plusieurs années, et des personnes que nous avons approchées ont décliné notre proposition, craignant de n'avoir pas assez de temps pour s'impliquer.
...préparer les décisions françaises et d'éclairer le Gouvernement. Le rapport rendu en 2012 sur la politique spatiale européenne a permis à notre ministre de convaincre l'Allemagne de se lancer dans Ariane 6. Toutefois, nous n'avons pas les moyens en personnels ni le temps de faire beaucoup plus ; nous exerçons aussi nos fonctions de parlementaires. Notre Office est composé de politiques et non de scientifiques en tant que tels, même si je me réjouis que nous ayons plus de politiques scientifiques qu'auparavant.
...e saisie de la problématique de l'huile de palme et à aller voir sur le terrain ce qu'était l'exploitation du palmier à huile. Je remercie notre rapporteure car j'ai néanmoins encore appris sur le sujet en lisant le projet de note. J'ai assisté à de nombreuses conférences, en particulier à l'institut Pasteur de Lille, sur les fameux acides gras saturés et sur leurs risques cardiovasculaires. Les scientifiques et les médecins disaient à chaque fois qu'il n'y avait pas plus d'acides gras saturés dans l'huile de palme que dans le beurre, même si les industriels n'utilisent pas le beurre. Je rejoins notre rapporteure sur le fait que l'enjeu sanitaire de l'huile de palme dans l'alimentation tient au fait que l'on consomme trop de produits industriels, qu'ils contiennent de l'huile de palme ou d'autres hui...
Vous remettez en cause la crédibilité de nos travaux ! L'Office s'est toujours limité à des analyses scientifiques et techniques ayant pour objectif d'éclairer le législateur.
...conomiques, sur le sujet des expertises relatives à la toxicité du glyphosate émises par l'EFSA, Autorité européenne de sécurité des aliments. Au cours de sa réunion du 9 novembre 2017, l'Office a collégialement délibéré de ces deux saisines. Il est ressorti d'abord de ces délibérations que l'Office était intéressé par le fait de travailler sur ce sujet, dont l'importance et les enjeux de nature scientifique justifient que l'OPECST s'en empare. Il est également apparu qu'il y avait lieu d'apporter quelques nuances aux saisines proposées, compte tenu du champ de compétences propre de l'Office : il ne pourra ni émettre un avis sur la « dangerosité des substances mises sur le marché », ni contrôler les agences européennes, sur lesquelles il n'a pas compétence. Nous avons en revanche considéré qu'il ...
...problème quant à l'indépendance des experts que vous recrutez, mais uniquement, dans certaines disciplines très spécifiques, des difficultés en termes de disponibilité. Vous avez aussi souligné le fait que vous sollicitiez des experts de langue française. N'êtes-vous pas confrontés à des problèmes de rémunération de ces experts ? Vous arrive-t-il, par ailleurs, d'intégrer dans vos groupes des non-scientifiques susceptibles, comme l'indiquait précédemment Mme Genetet, de porter un regard neuf sur les questions traitées, de faire part d'éventuelles incompréhensions vis-à-vis des travaux menés ? L'exemple de l'OPECST est très parlant de ce point de vue puisqu'il compte un certain nombre de membres non scientifiques. Cette diversité de points de vue et d'horizons fait la richesse de nos travaux et de notr...