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...ais développer ce deuxième point. À chaque catastrophe humanitaire, tsunami ou tremblement de terre, chacun y va de son couplet pour saluer le travail exemplaire et irremplaçable effectué par les professionnels et les milliers de bénévoles des organisations de solidarité internationale. Chacun se félicite des dons récoltés. Toutefois, pour agir dans la durée, pour être réellement efficaces, les ONG ont besoin, outre la générosité de nos concitoyens, du concours déterminé et durable des pouvoirs publics. Elles ont besoin d'une aide publique lisible et souple.
Or, le décalage entre la volonté proclamée par le chef de l'État et par le Gouvernement et les moyens engagés par l'État pour appuyer les ONG est flagrant : 1, 16 % seulement du budget de l'aide publique au développement leur est consacré.
...ues à 10 % et la moyenne de l'Union européenne se situe à 5 %. Ce n'est pas à l'honneur de la France ! Sous la précédente législature, le gouvernement de Lionel Jospin avait ouvert la politique française d'aide au développement aux acteurs non gouvernementaux, en créant le Haut Conseil de la coopération internationale. Celui-ci a permis au chef de l'État de s'appuyer ces dernières années sur les ONG lors des grands rendez-vous internationaux, par exemple pour l'adoption à la quasi-unanimité à l'UNESCO de la Convention internationale pour la diversité culturelle. Cependant, si elles ont été consultées sur les stratégies sectorielles, les ONG ont été exclues des discussions sur les documents cadres de partenariat, les DCP. Pourtant, comme l'a rappelé Mme Luc, lors du Comité interministériel ...