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L’intelligence artificielle ouvre pour nos armées de nouvelles perspectives. Elle fait figure d’enjeu de souveraineté de premier ordre. Elle a pour particularité, en matière de défense, d’être tirée par le secteur civil, et est emblématique de l’inversion des circuits d’innovation traditionnels. Dans ce contexte singulier, les usages de l’intelligence artificielle dans le domaine militaire doivent impérativeme...
...à Paris ! Nous avons proposé, dans un rapport que je viens de rendre avec mon collègue Jean-Noël Guérini, de mettre en place des réservistes de défense pour capter cette innovation. Autre point que je me permets d’aborder, celui de l’éthique. Mon collègue Joël Guerriau a évoqué cette question, et vous lui avez fort bien répondu. Aujourd’hui, il y a de nombreuses idées arrêtées sur la question de l’intelligence artificielle. Dans le domaine de la défense, il est nécessaire d’ouvrir rapidement le sujet de l’éthique, pour mettre un terme à certaines idées fausses.
...t important, que l’on ne traite pas suffisamment, alors qu’il risque dans les années à l’avenir de bouleverser nos vies. Je suis l’auteur, avec notre collègue Gilbert Roger, d’un rapport d’information intitulé Drones d’observation et drones armés : un enjeu de souveraineté – le titre est important. Les drones sont en effet un enjeu de souveraineté, et je souhaite établir un parallèle avec l’intelligence artificielle, qui me semble également un enjeu de souveraineté de premier ordre. Notre pays dispose d’importants atouts à faire valoir dans le domaine des technologies de l’intelligence artificielle. Certes, les États-Unis ou la Chine sont réputés être les pays les plus avancés, mais nous nous en sortons plutôt bien. Les applications de l’intelligence artificielle peuvent concerner l’éducation,...
... Monsieur le secrétaire d’État, quelles initiatives ou mesures le Gouvernement entend-il prendre pour prévenir et traiter ces deux difficultés ? La recherche fondamentale est concernée, mais pas seulement. Plus largement, je m’interroge sur la gouvernance de notre politique publique en matière d’intelligence artificielle. Le précédent gouvernement avait annoncé, en mars 2017, une stratégie pour l’intelligence artificielle, appelée à l’époque « France IA », et vous avez récemment confié une mission à notre collègue député Cédric Villani. Monsieur le secrétaire d’État, quelles suites seront données à la stratégie « France IA » ? Et qu’attendez-vous du rapport de Cédric Villani ?