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...ur nous, l'ennemi n'est pas à l'est mais au sud ; à force de pousser les Russes vers l'extérieur, on les précipite dans les bras des Chinois... Emmanuel Macron a affirmé que la France n'était ni prorusse ni antirusse, mais qu'elle était pro-européenne. Qu'en pensez-vous ? Cette affirmation est-elle bénéfique pour la France ? Quelle est la réalité sur le terrain ? Par ailleurs, en août 2019, MM. Poutine et Macron affirmaient l'appartenance de la Russie au monde européen et son adhésion au libéralisme politique. Quel est le sentiment du Gouvernement russe sur son appartenance européenne ?
...égard de la Russie, dressée en épouvantail. Cette attitude entretient une paranoïa antirusse dans les pays de l'Est. Notre ennemi est pourtant plus au Sud qu'à l'Est...Comment la France se positionne-t-elle par rapport à la politique de l'OTAN, qui a contribué à isoler la Russie et son président, à les tourner vers la Chine ? Cette paranoïa n'est-elle pas dangereuse à terme, ne poussera-telle pas Poutine à des décisions dommageables ?
Le président Poutine a déclaré que le démantèlement de l'URSS avait été une des plus grandes catastrophes du XXème siècle. Il veut permettre le retour de la Russie dans la « cour des grands ». Pouvez-vous nous parler du soft power russe, de la façon dont ce pays tente d'influencer l'opinion internationale ?