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...n faveur de l'emploi des jeunes par les entreprises. En affichant résolument la volonté de se battre plus efficacement encore contre le chômage, Dominique de Villepin et son gouvernement ont choisi courageusement le chemin de l'innovation en mettant en oeuvre des réformes de structure susceptibles d'agir plus en profondeur pour l'emploi et contre la précarité. Ce fut le cas du contrat nouvelles embauches, avec le succès que l'on connaît !
...tenir et les laisser dans la précarité de fait que je décrivais il y a un instant. Or le Gouvernement a voulu aller plus loin et apporter une réponse concrète, souple et incitative pour sortir les jeunes de ces « galères » qu'ils vivent aujourd'hui de plus en plus mal. En proposant un parcours d'insertion rapide de deux ans, pourvu de droits nouveaux et de garanties réelles, le contrat première embauche va offrir un nouvel instrument au service de l'emploi des jeunes. Oh, certes, le CPE n'est pas la fée Clochette : personne ne l'a prétendu ! Il ne réglera pas tous les cas et ne fera pas disparaître le chômage d'un coup de baguette magique !
...on ! On nous parle d'emplois « jetables », d'emplois « kleenex » ! Toutes les formules deviennent bonnes, fleurant souvent bon l'indigence des contre-propositions, à moins que ce ne soit la proximité des élections qui les inspire ! Et bien nous, avec courage, nous disons que ce contrat, au contraire, apporte des garanties qui n'existaient pas auparavant. D'aucuns disent que le contrat première embauche peut être rompu à tout moment, sans motif. C'est faux, et je souhaite, monsieur le ministre, que vous soyez clair sur ce point. Le droit du travail s'appliquera au contrat première embauche comme à tout autre contrat.
Du reste, le préavis demeure obligatoire : quinze jours durant les six premiers mois, un mois au-delà. On nous cite les premiers contentieux liés aux contrats nouvelles embauches : la belle affaire ! C'est bien la démonstration par l'absurde que les opposants à ces contrats se trompent : s'il y a contentieux, c'est qu'il y a bien recours possible et qu'il n'y a pas non-droit !
De même, les opposants au contrat première embauche se trompent lorsqu'ils confondent, sciemment, période d'essai d'un mois, applicable à tous les contrats de travail, et période de consolidation qui, elle, dure deux ans.
Tout d'abord, en termes de formation, qui n'a pas constaté, lors de l'embauche d'un jeune, diplômé ou non, dans nos mairies ou dans nos entreprises, une insuffisance de formation pratique aux tâches proposées ?
Enfin, en matière de rémunération, c'est le régime commun des salariés qui s'applique et le contrat première embauche ne comporte pas de salaire plafond. Il n'a jamais été question, en effet, d'offrir aux jeunes des emplois au rabais. Mais cela, vos amis de l'UNEF préfèrent le taire ! Les opposants au contrat première embauche ont même prétendu qu'il allait devenir la seule forme de contrat pour l'embauche de tous les jeunes, quel que soit leur niveau de formation.