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...ements ministériels accéléré. Si nous avons en Asie du Sud-Est un montant d'exportations et un nombre d'entreprises comparable à celui détenu en Chine, la présence des entreprises françaises n'exploite cependant pas tout le potentiel : la part de marché française globale plafonne à 1 %, contre 3.8% au plan mondial, reflet d'un déficit de présence (en Indonésie), ou de rapports déséquilibrés (au Vietnam). Comment expliquer que nous n'ayons plus que 150 entreprises françaises en Indonésie, 4ème pays le plus peuplé au monde, 16ème économie mondiale, en croissance très rapide, là où nous en avions 450 il y a 15 ans ? Dans ce pays qui est une démocratie, et qu'on qualifie de « mini Chine », pour ses dimensions et la rapidité de son développement, et où des dizaines de millions de personnes supplém...
Nous avons eu, au cours de plusieurs entretiens conduits pour la préparation du rapport, l'impression que ces questions stratégiques étaient aussi le prétexte à une mobilisation à des fins de politique intérieure. Il ne faut pas sous-estimer cette dimension : le nationalisme est fort, tant en Chine que dans les pays d'Asie du Sud-Est, nous l'avons mesuré lors de notre mission au Vietnam où des émeutes « antichinoises » ont éclaté à la suite de l'installation de la plate-forme d'exploration pétrolière.
Je me rends fréquemment au Vietnam dans le cadre des coopérations décentralisées dans le domaine de l'eau. Or je constate que le français y est peu pratiqué, en dépit des nombreux investissements consentis par notre pays, comme la réhabilitation du lycée Albert Sarraut. Il me semblerait donc nécessaire d'évaluer le résultat de nos efforts et de remédier à une possible dispersion de nos actions. La France a également beaucoup cont...
Je relève qu'au Maroc, où la volonté politique des dirigeants est favorable à l'utilisation du français, les résultats sont probants. La situation est sans doute différente au Vietnam.