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Interventions sur "israël" de Christiane Kammermann


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Je suis ravie de vous retrouver ici après vous avoir connue - et appréciée - en Israël. Il est essentiel que les deux chefs d'État se rencontrent en tête à tête. Il est terrible que la Palestine refuse de reconnaître l'État juif. Cela bloque toute possibilité de paix. Que peut faire la France pour aider à la reprise des négociations ?

... est triste que de si beaux et intéressants pays que les deux vôtres n'arrivent pas à trouver une solution. Ce conflit a fait tellement de morts et de destructions, généré tellement d'angoisses, d'attentats... Il faut y mettre fin ! Les deux chefs d'État doivent se réunir et trouver une solution. On ne joue pas ainsi avec des peuples qui souffrent. Vous avez dit que la reconnaissance de l'État d'Israël par l'OLP n'était pas une carte ouverte pour toujours, mais la carte doit être ouverte pour toujours ! Il faut être positif. L'arrêt de la colonisation est important, bien sûr, car elle est source de souffrances. Tout le monde dit être prêt à faire la paix. Montrez-le nous ! Tous mes voeux vous accompagnent, monsieur l'ambassadeur.

...nnocents tels que des enfants, des femmes et des vieillards, ont été touchées. En outre, les conventions de Genève ont été malmenées des deux côtés de la frontière. Comme toujours, ce sont les civils qui font les frais d'une guerre. Au cours des derniers vingt-huit jours, 932 Libanais ont été tués et plus de 3 000 blessés. En outre, 913 000 personnes sont devenues des réfugiés. Au même moment, Israël vivait l'épreuve de la vulnérabilité. Le nombre de victimes israéliennes s'élève à 84 morts et 867 blessés. Au fil des jours, des centaines de milliers de Libanais, un million au plus fort de la guerre, ont fui les bombardements. Le sud du pays a été quasiment vidé de ses habitants. On m'a même rapporté ce fait : des lance-roquettes étaient cachés dans les écoles de la ville chrétienne de Cana....

...raélien parallèlement au déploiement de la FINUL renforcée, à la libération des soldats israéliens enlevés, au respect de l'embargo sur les armes, au désarmement des milices et, enfin, au règlement de la question des fermes de Chebaa. L'objectif de la France était de parvenir à un véritable cessez-le-feu et à une solution durable qui garantisse la pleine souveraineté du Liban et la souveraineté d'Israël. Notre diplomatie a maintenu le dialogue avec les deux pays tout au long du conflit. Le 17 août, le gouvernement de M. Fouad Siniora a pris la décision courageuse de déployer l'armée libanaise au sud du fleuve Litani, où elle n'avait pas stationné depuis quarante ans, dans le but de créer une zone tampon s'étendant jusqu'à la frontière. Je souhaite rappeler l'action de notre gouvernement, qui a...

a exprimé sa fierté devant l'action conduite par la France à l'initiative du chef de l'Etat. Elle a déploré l'attitude de ceux qui semblent vouloir la destruction du Liban et s'est vivement élevée contre l'attitude d'Israël dans ce conflit. Dans cette situation délicate et dangereuse, elle a par ailleurs souhaité la promotion de la francophonie et de la culture française, en péril au Liban, afin de ne pas laisser le champ libre aux intégristes. Elle s'est enfin interrogée sur la levée du blocus par Israël, et sur le rôle de la FINUL dans le désarmement du Hezbollah et le contrôle des frontières.