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...rable à Nord Stream 2, et celle du Parlement européen, où l'opposition à ce gazoduc n'a cessé de se renforcer. La rédaction adoptée donne satisfaction aux partisans du texte quant aux principes, mais en atténuant de façon considérable sa portée. Alors qu'ils tentaient de surmonter ces oppositions frontales, les Européens ont également dû faire face à l'immixtion de pays tiers : l'Ukraine et les États-Unis. L'intérêt pour agir des autorités ukrainiennes est évident, puisque la fin du transit gazier par leur territoire doit les priver de ressources non négligeables. La motivation du Congrès des États-Unis n'apparaît pas de façon aussi limpide, même si les États-Unis veulent vendre, sous forme liquéfiée, le gaz naturel excédentaire indirectement procuré par l'exploitation des hydrocarbures de schist...
Nord Stream 2 démarre dans la péninsule de Yamal, pour être raccordé au plus grand champ gazier au monde, celui de Bovanenko, dont les réserves sont évaluées à 4 900 milliards de mètres cubes. La stratégie des États-Unis est un peu différente : ils importent aujourd'hui du gaz du Canada, mais leur exploitation de gaz de schiste les a rendus autosuffisants. Résultat : le Canada pourrait vouloir vendre son gaz aux pays européens. Pour éviter cette évolution, les Américains maintiennent leurs achats de gaz canadien puis réexportent ce dont ils n'ont pas besoin. René Danesi a raison : le Danemark joue un rôle import...
Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, les orateurs qui m’ont précédé à la tribune ont rappelé que le neuvième round des négociations relatives au partenariat – ou plutôt au traité – transatlantique de commerce et d’investissement, le TTIP, entre l’Union européenne et les États-Unis et à l’accord économique et commercial global, le CETA, entre l’Union européenne et le Canada s’était achevé à la fin du mois d’avril dernier. Si la construction du plus grand espace économique du monde, qui assurera 60 % de la production économique mondiale et comptera 850 millions de consommateurs, avance, les parlements nationaux restent encore trop souvent, à mon goût, les oubliés des discus...
..., alors que l’accord avec le Canada est sur le point d’être achevé. Au-delà des questions soulevées par les mécanismes d’arbitrage, l’accès aux marchés publics américains et la libéralisation des services financiers dans ce pays posent un véritable problème de réciprocité. Ainsi, sur le fondement du Buy American Act, le gouvernement américain achète des produits sur le seul territoire des États-Unis, de sorte que toute entreprise européenne est exclue. Par ailleurs, l’accord CETA prévoit un relèvement des quotas d’exportation de viande bovine canadienne, alors que celle-ci n’est pas soumise aux mêmes règlements ni aux mêmes impératifs de production que la viande provenant de l’Union européenne. Dans tout cela, où est l’équité ? Cette situation est d’autant plus surprenante que, du côté euro...