3 interventions trouvées.
...inciter à le faire ? Dr Nicole Catheline. - Vous avez employé le bon terme : « inciter ». L'obligation peut être contre-productive, même si je conçois tout à fait que vous ayez envie d'imposer pour faire bouger les choses. Il est toujours préférable de s'approprier les choses. Les enfants ne sont pas dupes : ils ne croient pas aux choses que l'on fait sans vraiment y croire. Il faut donc que les équipes soient très investies. De ce point de vue, l'idée du label avancée par le ministre est une piste intéressante à creuser pour trouver le juste équilibre entre l'obligation et l'incitation. Le sujet du harcèlement nécessite de l'énergie. Il suppose d'y croire et de se sentir accompagné.
Je tire de toutes vos interventions que s'il y a un travail d'équipe, une volonté d'aboutir, et si les équipes sont au complet, les outils existent pour agir. La question est de savoir si chacun s'en saisit.
...rat pour lutter contre le harcèlement, avec quatre pôles, et un partenariat établissements/rectorat/Procureur de la République, l'existence d'un référent dans chaque commissariat d'arrondissement. Il expliquait notamment que « si la réticence de signaler un harcèlement existe, c'est parce que souvent le chef d'établissement se sent seul. Or, la seule réponse face aux harcèlements est la réponse d'équipe. Le chef d'établissement doit être soutenu pour avancer ». Quel regard portez-vous sur le dispositif mis en place par l'académie de Paris ?