2 interventions trouvées.
... Oui, ce texte va réduire la précarité ! Or, il faut le dire, jusqu’à ce jour, l’État n’a pas toujours été un bon employeur. Bien qu’il se veuille exemplaire, il a souvent donné un mauvais exemple. J’en veux pour preuve les emplois précaires détenus par des centaines de milliers de personnes, le temps partiel subi, les conditions de travail dégradées, une mobilité imposée, l’impossibilité pour le contractuel de savoir si son contrat sera renouvelé ou non ou pour les enseignants de savoir s’ils retrouveront ou non un poste à la rentrée suivante. Au-delà des chiffres qui ont été cités tout à l’heure, je veux insister sur une réalité. Dans la fonction publique, autour des 800 000 personnes exerçant un emploi précaire gravitent 4 millions de personnes, qui, elles aussi, connaissent la précarité. Contrai...
Je ne reviens pas sur les compliments : j'y joins les miens. L'Etat ne doit pas être un mauvais employeur, surtout dans le milieu éducatif. La loi « Liberté et responsabilité des universités » a ouvert la porte aux contractuels et aux précaires. Ces personnels ont été appelés les « profs kleenex » ! Même si les enseignants donnent toute satisfaction, ils sont jetés en fin d'année, si bien que les jeunes ont une image désastreuse des métiers de l'enseignement. Lorsqu'un salarié de la catégorie A est recruté en CDI, il l'est à 100%. Pour les catégories B et C, je m'étonne qu'ils ne le soient qu'à 70%. Nous sommes tirai...