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Concernant la recommandation n° 3, je crains que l'idée d'appeler les collectivités publiques, en tant que financeurs, à être vigilantes sur l'exemplarité des manuels est certes fondée, mais demande à être interrogée au regard du contexte politique actuel. Il me semble que cette proposition peut se retourner contre la cause que nous défendons ! Au-delà de cet aspect contextuel, il me semble qu'une telle recommandation est de nature à susciter des interrogations de la part des syndicats d'enseignants. Je propose donc qu'on supprime cette recommandation. Un d...
Ai-je bien compris que vous supposez un regard du politique sur le contenu du manuel ? Dans ce cas, cette recommandation ne me paraît pas plus acceptable, car contraire au respect du principe de liberté pédagogique et éditoriale, puisqu'elle pourrait s'apparenter à l'exercice d'une censure ! Votre idée, louable sur le plan des principes, ne me paraît pas, en pratique, opérationnelle.
Concernant la recommandation n° 5 (ancienne recommandation n° 6), je suggère que la relecture des manuels soient confiée à un/une universitaire spécialisé-e dans la question de l'égalité. La délégation adopte, à l'unanimité des présents, la recommandation n° 5 (ancienne recommandation n° 6) ainsi modifiée : « La délégation demande aux éditeurs scolaires de rendre systématique la relecture générale du manuel par un ou une universitaire spécialisé-e dans la question de l'égalité entre les femmes et ...
Attention ! L'histoire est importante. Les historiens doivent pouvoir accéder à des ressources, même sexistes ! Les chercheur-e-s ont besoin d'avoir accès à toute la documentation pédagogique, qu'elle soit bonne ou mauvaise ! Par conséquent, on ne peut décider de ne numériser que certains manuels. Il faut numériser l'intégralité du stock, à titre d'archive.