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... sur la politique de sécurité et de défense commune pour la rendre plus opérante en renforçant sa dimension militaire et sécuritaire. Cette position, très française, n'est pas forcément partagée par les autres États membres de l'Union. Le pessimisme voudrait que l'on se rallie à ce que rappelait Hubert Védrine, à savoir que la majorité des pays considèrent que l'outil de défense européen, c'est l'OTAN. La France défend la position inverse depuis longtemps, et même depuis l'origine, puisqu'à la suite de la CECA et de l'Euratom, elle a proposé de créer une communauté européenne de la défense (CED), proposition qu'elle finira paradoxalement par faire échouer car l'opinion publique ne pouvait envisager, au lendemain de la guerre, que des soldats français soient placés sous commandement allemand. L...
L'amendement n° COM-7 supprime dans l'alinéa 22 « ainsi que l'établissement d'une relation approfondie avec la Russie ». En effet, l'alinéa 22 traite de la relation entre l'Union européenne et l'OTAN. Il semble souhaitable de traiter la relation avec la Russie dans un alinéa séparé, comme le propose l'amendement n° COM-8 qui crée un alinéa nouveau ainsi rédigé : « Souhaite que la future stratégie globale aborde la question des relations de l'Union européenne avec son voisinage, en particulier avec la Russie, dans le respect du droit international ; ». L'idée est de distinguer les relations av...
Il est plus logique de traiter d'une part les relations entre l'Union européenne et l'OTAN à l'alinéa 22, d'autre part la politique de voisinage et les relations avec la Russie dans un nouvel alinéa. On évite ainsi de mélanger la politique de l'Union européenne et celle de l'OTAN.
Mes chers collègues, l'exposé était parfaitement clair, il s'agit là de dispositions administratives. Certes on peut profiter de cette occasion pour rediscuter de la place de la France au sein de l'OTAN, mais notre groupe considère que c'est une affaire classée à la suite du rapport Védrine. La position de la France a été redéfinie, dans la continuité d'ailleurs, et nous ne la remettons pas en cause. Un examen attentif de ce texte permet de comprendre qu'il s'agit de dispositions à caractère purement administratif visant à faciliter le développement de nos quartiers généraux, qui pourraient être...
Après les quelques mots que je vous en avais dit juste avant l'audition de M. Laurent Fabius le 17 février dernier, voici un compte rendu de la dernière réunion de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Traditionnellement, la commission de la défense et de la sécurité, celle de l'économie et de la sécurité et la commission politique se réunissent à Bruxelles au mois de février. Le programme était assez riche avec la présence de hautes personnalités, parmi lesquelles M. Michael Turner, le nouveau président, américain, de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN - qui n'a toutefois pris la parole qu...
L'OTAN se cherche un nouveau rôle, en fait, depuis la fin de la Guerre froide, elle l'a trouvé au gré des circonstances mais la fin de l'opération en Afghanistan interroge ses missions mêmes : est-elle encore utile, et à quoi ? La crise ukrainienne fait ressurgir le spectre de menaces, donc l'intérêt de l'article 5. Mais d'une manière générale, l'OTAN se cherche de nouvelles compétences, celle de la séc...
...ec nos collègues Mme Nathalie Goulet et M. Xavier Pintat, à Washington, pour participer au Forum transatlantique. Institué en 2001, afin de rapprocher les points de vue et éviter l'apparition de divergences ou d'incompréhensions dans les relations transatlantiques, le Forum transatlantique se tient chaque année, généralement en décembre, à Washington. Organisé par l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, en coopération avec le Conseil de l'Atlantique des Etats-Unis et la National Defense University, il permet aux parlementaires des pays membres de l'OTAN de débattre avec les parlementaires du Congrès et des représentants de l'administration des Etats-Unis, mais aussi avec des experts de think tanks américains, de toutes les questions concernant l'Alliance atlantique. Ces rencontres constituent d...
Avec mon collègue M. Xavier Pintat, ainsi que nos collègues députés M. Gilbert Le Bris et Mme Nicole Ameline, nous avons participé au déplacement de la commission de la défense et de la sécurité de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, au Bahreïn du 20 au 22 janvier, puis au Qatar du 22 au 24 janvier. Notre délégation était conduite par Sir John Stanley, ancien ministre de la défense britannique, et composée de 23 parlementaires issus de 12 pays. Je vous présenterai d'abord le compte rendu de notre visite au Bahreïn, avant de laisser la parole à M. Xavier Pintat, qui vous présentera le compte rendu de notre séjour au Qatar....
Moi aussi j'ai lu avec attention ce rapport et finalement je le trouve assez attristant. Quand vous avez fait l'historique des relations avec l'OTAN, il y avait évidemment un ennemi clairement identifié - l'Union soviétique - et donc une alliance qui se constituait pour faire face à cet ennemi potentiellement agressif. Aujourd'hui, il n'y a plus d'ennemis clairement identifiés, et pourtant, dit on, le monde est lourd de menaces. L'Otan se pose la question de son existence. En réalité, c'est davantage la France que les autres membres de l'Otan...
Avec plusieurs de mes collègues, nous devrions nous rendre, du 9 au 12 novembre, à Prague, pour participer à la session annuelle de l'assemblée parlementaire de l'OTAN et nous serons très heureux de vous retrouver à cette occasion. Depuis quelques années, lors de chaque réunion de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, comme d'ailleurs lors de chaque Sommet des chefs d'État et de gouvernement, à l'image du récent Sommet de Chicago, les Américains appellent les Européens à consentir davantage d'efforts et à prendre leurs responsabilités pour assurer leur propre s...
Dans le cadre d'une réunion de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, organisée à Bruxelles, du 12 au 14 février, nous avons assisté, avec notre collègue Jean-Marie Bockel, à une présentation très intéressante des enjeux de la cybersécurité, par un représentant de Microsoft, M. Jim Simon. Celui-ci nous a notamment indiqué que Microsoft faisait face à environ 10 millions d'attaques informatiques chaque jour et que la part du budget de l'entreprise consacrée à la pr...
Je souhaiterais revenir sur la revue de la posture de défense et de dissuasion de l'OTAN, qui est un sujet majeur car il soulève des interrogations au regard de l'importance de la dissuasion nucléaire dans notre politique de défense. A cet égard, la réintégration pleine et entière de la France au sein des structures de commandement intégré n'a pas contribué à lever cette ambigüité. Comme nous avons pu le constater lors des réunions récentes de l'assemblée parlementaire de l'OTAN à Br...
...2010, d'une décision politique de l'Alliance atlantique. Par cette décision, l'Alliance se fixe l'objectif d'assurer la défense du territoire européen contre les missiles balistiques, objectif allant au-delà de la défense de théâtre qu'elle avait décidé de développer pour protéger ses forces déployées. A ce stade, la défense antimissile des territoires n'est pas encore un programme militaire de l'OTAN, mais ce devrait être le cas en 2013 avec l'adoption d'un « paquet de capacités » destiné à réaliser cet objectif. Les planches suivantes illustrent le passage de la défense de théâtre à la défense du territoire. Dans le premier cas, la zone protégée couvre quelques milliers de kilomètres carrés - en l'espèce la péninsule du Qatar, un peu plus de 11 000 km² - et dans l'autre, plusieurs centaines...
L'OTAN ne doit-elle pas clarifier sa position à l'égard de la Russie ? Elle souhaite développer un partenariat mais n'a pas renoncé à un élargissement qui inquiète Moscou.
...la dissuasion. Dans le même temps, on peut difficilement dire oui, parce que nous n'en avons pas les moyens. Nos industriels disent : il nous faut peu de moyens pour mettre en place les briques qui permettront de répondre présent, en faisant des apports en nature. Faut-il les croire ? Il y aurait quand même un paradoxe extraordinaire à ce que notre pays qui vient de réintégrer les structures de l'OTAN et qui possède, au moins en partie, les briques technologiques, dise non à la défense antimissile.
L'un des principaux arguments avancés par le Président de la République pour justifier le retour plein et entier de la France au sein des structures militaires de l'OTAN a été le renforcement de l'Europe de la défense, qui peine à se matérialiser jusqu'à présent. L'une des recommandations du rapport du groupe d'experts sur le nouveau concept stratégique de l'OTAN tient au renforcement des relations entre l'OTAN et l'Union européenne, avec notamment l'idée d'une agence commune UE-OTAN des capacités de défense, qui remplacerait l'agence européenne de défense. Je s...
a lui aussi regretté que la France envisage une implication plus forte dans l'OTAN sans avoir préalablement tracé les perspectives d'une PESD plus affirmée.