33 interventions trouvées.
... sur le développement de la méthanisation dans notre pays ? Quelle logique de soutien à la méthanisation faut-il privilégier : une logique de soutien tarifaire tendant à réduire le coût de l'énergie renouvelable pour le contribuable, ou plutôt une logique de valorisation des externalités, notamment agricoles, de la méthanisation ? Quelle est votre analyse des perspectives de développement du biogaz au regard de la problématique d'indépendance énergétique de la France ? Quelle est votre analyse d'ensemble du service rendu à la collectivité, c'est-à-dire des externalités positives et négatives de la méthanisation ? Comment améliorer l'acceptabilité sociale des projets de méthanisation ? Nous savons, en effet, qu'il existe aujourd'hui sur ce point des interrogations très fortes de nos concito...
...pelle qu'on a fixé aux agriculteurs des prix sur quinze ans - et ils en sont d'ailleurs très heureux. Qu'en est-il donc de la pérennité de ce modèle ? Je pense que la mission sénatoriale d'information émettra des préconisations à ce sujet. Par ailleurs, on sait que le lisier est très peu méthanogène. Il est constitué de 95 % d'eau et de 5 % de matières sèches et il représente 10 mètres cubes de gaz à la tonne. Or certaines tonnes à lisier de 30 mètres cubes font parfois 20 kilomètres pour arriver jusqu'au méthaniseur. On a donc ainsi transporté beaucoup d'eau, pour ensuite revenir chercher le digestat afin de l'épandre. Il faut que la méthanisation soit la plus vertueuse possible et ne vienne pas perturber le monde agricole, qui connaît déjà pas mal de difficultés. Elle doit être une vérita...
Les digestats permettent-ils de conserver le carbone dans le sol ? Les controverses à ce sujet sont nombreuses : on déstocke en effet le carbone du sol, et c'est un peu comme si on allait chercher du gaz fossile. Il faudra y être très attentif, car on n'a pas de recul sur ce point. Comment tout cela va-t-il évoluer pour les puits de carbone ? Quant à la territorialisation de la méthanisation, je pense qu'il existe effectivement de grandes différences entre les régions. Il faut donc avoir des approches différenciées. Ne peut-on pas prévoir une certaine densité de méthaniseurs sur un territoire do...
...les pour l'énergie et l'environnement (AILE) ; - et la société Tryon environnement. Par ailleurs, trois auditions supplémentaires pourraient être organisées, pour faire suite aux demandes de plusieurs sénateurs de notre mission d'information : - l'Observatoire de la méthanisation, dans le Lot, sur une suggestion de notre collègue Angèle Préville ; - le « cluster », ou grappe d'entreprises, Biogaz Vallée, dans l'Aube, comme nous l'a proposé Vanina Paoli-Gagin ; - ainsi que les méthaniseurs des exploitants de poulet de Loué, dans la Sarthe, une idée avancée par Thierry Cozic. J'en viens maintenant à notre table ronde d'aujourd'hui. En accord avec le président Cuypers, je vous propose que nous organisions notre réunion, d'une durée de 2 heures maximum, en trois séquences d'égales durées, ...
...plémentaires, et enfin trente minutes pour les questions de mes collègues sénatrices et sénateurs. Plus précisément, et de façon générale, nous souhaiterions que nos échanges de vues s'articulent autant que possible autour de cinq grands thèmes : tout d'abord, les stratégies énergétiques ainsi que les dispositifs de soutien à la méthanisation, les procédés de production et les perspectives du biogaz, puis le sujet des risques environnementaux et de leur prévention, ensuite, les différents schémas de méthanisation et leur lien avec les pratiques agricoles, et enfin, la problématique de la méthanisation non-agricole. Nous commencerons, si vous le voulez bien, par M. Martin, pour GRDF, puis nous poursuivrons avec M. Sauvage, directeur général adjoint d'Engie, puis M. Trouvé pour le compte de ...
...aussi l'utilisation de davantage de cultures dédiées, puisqu'une certaine rentabilité est attendue. Par ailleurs, pouvez-vous, les uns et les autres, me donner des précisions sur les montages ? Comment fonctionne ce raccordement, quels sont les coûts induits, comment sont-ils répartis ? Enfin, quand on a de grands linéaires, les raccordements n'affectent-ils pas le bilan carbone de la filière biogaz ? A-t-on calculé l'énergie grise au kilomètre, nécessaire à un raccordement ?
Vous avez parlé de la gazéification et de la technologie power-to-gas. Quel est l'avenir de ces deux filières ?
C'est là que l'on voit l'ambivalence du terme de « naturel » pour le gaz. Ma dernière question porte sur les tarifs de soutien : qu'en pensez-vous ? Sont-ils à la hauteur ? Sur combien de temps doit-on envisager un retour sur investissement pour un méthaniseur ?
...savoir s'arrêter ! On attend vos contributions écrites, et si jamais il nous venait de nouvelles questions, on se permettrait de vous les envoyer pour avoir des compléments. Il est vrai que vous avez apporté de nombreuses réponses. Certains éléments n'étaient pas intuitifs, comme le fait que, pour la même quantité d'énergie, le transport d'électricité est beaucoup plus coûteux que le transport de gaz. Lorsqu'on voit ces gros tuyaux, on peut, en effet, se dire qu'il est beaucoup moins cher de transporter de l'électricité. Je serais intéressé d'ailleurs de connaître le différentiel de coût au MWh. Je tiens encore à vous remercier de vos réponses.
Merci Monsieur le Président, mes chers collègues. Nous auditionnons effectivement aujourd'hui des professionnels des énergies renouvelables, autour de : - M. Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), en visioconférence ; - et de M. Jacques-Pierre Quaak, co-président de France Gaz Renouvelables (FGR). Nous aborderons successivement les cinq grands thèmes suivants, lors de cette table ronde : - les stratégies énergétiques et les dispositifs de soutien à la méthanisation ; - les procédés de production du biogaz ; - les perspectives d'évolution du biogaz ; - la prévention des risques ; - la méthanisation non agricole. Nous vous avons adressé un questionnaire écrit très...
Quel est, selon-vous, le juste prix du kWh de gaz issu de la méthanisation ? Comme pour le photovoltaïque, il faut que le prix soit incitatif pour les agriculteurs, à titre d'activité complémentaire, sans néanmoins constituer pour ceux-ci une rente trop importante. L'atteinte du juste équilibre conditionne l'acceptabilité du gaz vert. Sans doute, d'ailleurs, existe-il plusieurs justes prix et non un seul.
Quels sont les risques environnementaux liés à la méthanisation, notamment en cas d'accident sur les installations ? Ce sont des équipements semi-industriels, qui nous conduisent à la question de la prévention des risques. À ce sujet, nous avons tous en mémoire celui qui est survenu en août 2020, à la centrale biogaz de Châteaulin dans le Finistère et qui a privé d'eau potable 180 000 personnes pendant trois semaines. Comment peut-on prévenir de tels risques ?
Je tiens à remercier Messieurs Bal et Quaak pour leurs apports, qui vont éclairer notre mission d'information. De nombreuses questions restent en suspens. Plusieurs sujets évoqués ce jour l'ayant déjà été lors de précédentes auditions, je vous invite à rejoindre les prochaines, qui sont ouvertes à tous, à commencer par celle des industriels du gaz prévue demain, mercredi 17 mars. Nous essayons, d'une façon générale, de « croiser » les interventions des personnes que l'on auditionne, pour construire notre point de vue.