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...pements électriques, pouvons-nous obtenir une règle au niveau international ? Au Japon, dans le cadre d'un partenariat entre industrie, pouvoirs publics et universités, quatre cibles de gros équipements ont été privilégiées : les réfrigérateurs, les lave-linges, les climatiseurs et les téléviseurs. Cette filière est performante et il est possible d'extraire des batteries de taille conséquente les métaux importants ; ce qui n'est pas possible sur les téléphones portables, sans doute pour des raisons techniques liées à l'utilisation de colle qui laisse des résidus sur les cartes. Considérez-vous que l'évolution technologique permettra un jour, sur la base de l'éco-conception au départ, de favoriser l'identification de certains métaux qui pourraient être recyclés ?
Diriez-vous que vous avez un savoir-faire unique à l'échelle de la France en matière de recyclage et de développement des procédés industriels ? Selon vous, y a-t-il une véritable stratégie de l'État ? L'État vous a-t-il commandé des travaux ? Quelles relations avez-vous avec les universités et différentes écoles ? Enfin, existe-t-il des métaux antagonistes ou réfractaires ?
...onde académique proposent des solutions qui seront mises en oeuvre sans décision politique. Il faudrait développer une stratégie de longue durée. Dans cette mission d'information, nous nous intéresserons à la question particulière du recyclage des téléphones mobiles. Dans notre rapport, nous avions ciblé l'ensemble de la production : téléphones, moteurs de voiture, téléviseurs, éoliennes... Les métaux stratégiques qui sont utilisés ont parfois un intérêt décroissant, car la recherche évolue rapidement. On avait recours au dysprosium tant pour fabriquer des téléphones mobiles que des éoliennes, ce qui créait une demande concurrente. Les industriels ont résolu le problème en trouvant un matériau de substitution pour la fabrication des éoliennes. On avait besoin d'europium pour doper les luminoph...