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... niveau international ? Au Japon, dans le cadre d'un partenariat entre industrie, pouvoirs publics et universités, quatre cibles de gros équipements ont été privilégiées : les réfrigérateurs, les lave-linges, les climatiseurs et les téléviseurs. Cette filière est performante et il est possible d'extraire des batteries de taille conséquente les métaux importants ; ce qui n'est pas possible sur les téléphones portables, sans doute pour des raisons techniques liées à l'utilisation de colle qui laisse des résidus sur les cartes. Considérez-vous que l'évolution technologique permettra un jour, sur la base de l'éco-conception au départ, de favoriser l'identification de certains métaux qui pourraient être recyclés ?
La réglementation pour les piles et les accumulateurs n'est pas mal vécue par les constructeurs automobiles. La réglementation ne pourrait-elle donc pas être en effet l'unique moyen de promouvoir le recyclage des téléphones portables ? Le recyclage est d'autant plus efficace qu'il s'inscrit dans le contexte de l'économie circulaire. Ne peut-on concevoir dès le départ la manière dont seront recyclés les matériaux ?
Au Japon, des entreprises comme Hitachi ou Mitsubishi ont développé le recyclage des réfrigérateurs, des lave-linges, des climatiseurs et des téléviseurs. Le recyclage des téléphones portables est compliqué par l'utilisation de colles et résines. Ne pourrait-on modifier le cycle de production pour permettre un recyclage plus aisé ?