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Lorsque l'on regarde la situation actuelle en Afrique, on a l'impression que nous sommes entrés dans une période de modification des frontières héritées de la colonisation. Au Soudan, le Sud a voté pour son indépendance et on peut s'interroger sur l'avenir du Darfour. En Côte d'Ivoire, avec le blocage politique actuel, on évoque une partition entre le Nord et le Sud. On constate aussi un appétit croissant du Rwanda sur la République démocratique du ...
a évoqué la tenue, sur la chaîne Public Sénat, d'un débat sur le thème « l'Afrique tourne-t-elle le dos à la France ? ». Il a estimé que l'avenir de la politique africaine de la France constituait un enjeu majeur de notre politique étrangère. Par ailleurs, il a fait observer que le niveau de vie dans les ex-colonies françaises était aujourd'hui bien inférieur à celui des ex-colonies anglaises traduisant ainsi les conditions dans lesquelles la décolonisation s'était effectuée. ...
Monsieur le président, madame la ministre, madame la ministre déléguée, mes chers collègues, nos relations politiques, militaires, économiques, avec l'Afrique subsaharienne doivent être replacées dans une vision stratégique, qui fait aujourd'hui défaut, en particulier quand il s'agit de la question de l'aide au développement qui charrie, ici et là-bas, des scories historiques nombreuses. Pour avancer, nous devons chercher à dépasser aussi bien une vision technocratique qu'une vision néocoloniale de l'aide, afin de lui redonner tout son sens dans le cad...
...ce d'un examen de la place de la France dans les pays émergents. Il a considéré que la capacité d'accueil des étudiants étrangers était décisive, partageant l'appréciation selon laquelle la barrière de la langue n'est pas nécessairement un obstacle dirimant. Il s'est interrogé sur la prise en compte de la dimension européenne à l'égard des pays émergents, mais aussi sur la place particulière de l'Afrique dans cette problématique.
s'est interrogé sur la capacité d'intervention globale de la France, compte tenu de sa situation économique. Il s'est dit convaincu de la nécessité de renforcer la présence de l'Europe en Afrique, tout en craignant que le non français au référendum sur le traité institutionnel affaiblisse une légitime revendication de partager des coûts. Il a mis en garde contre la tentation de poursuivre d'un côté une politique autonome, tout en affirmant de l'autre vouloir en partager le fardeau, tentation dont il a estimé que la situation au Tchad constituait une bonne illustration.