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...ntraire, conjugué aux accords franco-britanniques, il a été perçu, notamment par les Allemands et les Italiens, comme un renoncement de la France au projet d'une Europe de la défense crédible et autonome. Le Royaume-Uni continue de s'opposer à tout progrès de la PSDC. Son veto tient à l'hostilité des conservateurs britanniques à toute idée de défense européenne, et à leur attachement viscéral à l'Alliance atlantique. Le programme du parti conservateur prévoyait même la sortie de l'AED : « good idea, wrong place » avait dit l'ancien ministre de la défense, M. Liam Fox. Les libéraux démocrates s'y sont heureusement opposés. Il manque aujourd'hui à l'Union un moteur et une volonté politique pour progresser sur ces questions. La crise budgétaire renforce l'inhibition. Or, la détermination de notre p...
Le groupe de travail présidé par Mme Madeleine Albright, auquel participait M. Bruno Racine pour la France, était informel. Il était chargé de réfléchir en amont à l'évolution du concept stratégique de l'Alliance à la veille du sommet de Lisbonne. M. Rasmussen, le secrétaire général de l'OTAN, n'était pas lié par ses conclusions. À ma connaissance, aucune réflexion de ce type n'est menée au niveau européen. Peut-être est-ce une suggestion à faire à Mme Ashton ? - Présidence de M. Didier Boulaud, président -
...iennes sur la flottille au large de Gaza. Comme d'autres délégations, la délégation française s'est associée à cette déclaration qui a recueilli un large appui au sein de l'Assemblée. Je confirme, en outre, que notre collègue député Jean-Michel Boucheron a fermement contesté l'assertion du secrétaire général de l'OTAN selon laquelle un investissement de moins de 200 millions d'euros suffirait à l'Alliance pour assurer la protection des 900 millions de citoyens des pays membres.
...lliés, la pleine participation de la France dans les structures de l'OTAN paraissait acquise, nonobstant le processus de consultation parlementaire annoncé et l'absence, pour l'heure, de décision définitive. Il a également mentionné les traces laissées, au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, par les clivages apparus l'année passée sur la question du processus d'adhésion de la Géorgie à l'Alliance atlantique.
...n'avait été réalisé du fait de l'opposition du Royaume-Uni. Il a également souhaité obtenir des précisions au sujet des négociations en cours concernant l'attribution à la France de postes de commandement au sein de l'OTAN. Il s'est interrogé sur le point de savoir si l'annonce de la réintégration de la France dans l'OTAN n'était pas un marché de dupes puisque les négociations sur le devenir de l'Alliance ou le concept stratégique étaient encore à venir.