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...e-ci a dix enfants. Surtout, il faut envoyer un message d'espoir à notre jeunesse. Aux dernières élections, 70 % des 18-35 ans se sont abstenus ; peut-être considèrent-ils que c'est trop tard, que rien n'est fait en dépit des alertes que vous lancez. Alors, il faut continuer à interpeller et à sensibiliser, mais aussi donner des motifs d'espérer à nos jeunes, en insistant sur la possibilité d'un changement. C'est ce à quoi je vous invite, dans l'esprit de l'ouvrage d'Antoine Pelissolo et Célie Massini Les Émotions du dérèglement climatique. Nous pouvons reconnaître que beaucoup reste à faire, que c'est compliqué, sans tomber dans le désespoir qui afflige de nombreux jeunes, comme ceux qui renoncent à avoir des enfants par peur de l'avenir. Nous avons une responsabilité en la matière.
...onvaincu que l'homme saura s'adapter, comme il l'a fait depuis toujours, pour la survie de son espèce. C'est un réflexe de survie que je pense collectif. Ma question porte sur un volet rarement évoqué qui est celui des effets dus à la démographie. Je vais citer l'exemple de Madagascar qui est un des pays à la fois les plus pauvres du monde mais aussi l'un des plus vulnérables sur ces questions de changement climatique. On note une accélération des phénomènes, qui sont plus précoces dans la saison, plus intenses et plus fréquents. Je pense aux cyclones notamment. La population est passée en 30 ans de 5 à 23 millions d'habitants. On déforeste à hauteur de 2 % le patrimoine naturel sur l'île tout simplement pour se chauffer, pour faire cuire les aliments... Autant les pays occidentaux développés peuven...