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Interventions sur "nord" de Didier Marie


7 interventions trouvées.

...emaines après notre déplacement, la France et l'Irlande ont signé le 25 novembre un accord prévoyant la construction de «l'interconnecteur celtique » qui reliera la région de Cork à celle de Brest à partir de 2027, pour un investissement total estimé à 1,4 milliard d'euros. Ensuite, concernant la situation politique, la montée du Sinn Féin en république d'Irlande et dans la province d'Irlande du Nord est en effet un enjeu majeur. Dans chacun de ces territoires, le Sinn Féin n'est pas en capacité de gouverner seul et doit former des alliances. En république d'Irlande, les partis aux responsabilités ont refusé de s'associer au Sinn Féin et en Irlande du Nord, le parti reste à la porte du pouvoir, le DUP refusant de participer et de mettre en oeuvre les accords du Vendredi Saint. Nous avons pu n...

J'ai écouté vos propos avec grand intérêt. Le gouvernement britannique a présenté son texte remettant en cause le protocole nord-irlandais comme un élément de pression dans les négociations avec l'UE. Par ailleurs, il a indiqué que plusieurs semaines seraient nécessaires avant toute décision définitive. Comment analysez-vous la crise politique actuelle au Royaume-Uni ? Craignez-vous l'arrivée prochaine d'un gouvernement moins favorable au dialogue avec l'UE ? Le projet de loi britannique comporte des dispositions remetta...

Où en sommes-nous avec la Macédoine du Nord, qui a déclaré son indépendance en 1991 ? Ce pays est membre de l'ONU depuis 1993 ; il le fut dans un premier temps sous le nom provisoire d'« Ancienne république yougoslave de Macédoine », en raison d'un différend avec la Grèce sur le nom même du pays, qui n'a été réglé qu'en 2018 par l'accord dit de Prespa, du nom du lac sur les rives duquel il a été conclu. L'accord, entré en vigueur en 2019, ...

...s, plus efficaces. Cela s'est assorti d'une augmentation des moyens consacrés aux étapes de préadhésion, qui ont été portés à plus de 9 milliards d'euros dans la nouvelle planification budgétaire des cinq ans à venir. Cela étant, il n'y aura pas un processus d'adhésion parallèle pour l'ensemble des demandeurs. Les choses vont se faire progressivement. Certains, comme l'Albanie et la Macédoine du Nord, sont très avancés ; il faut maintenant ouvrir les négociations d'adhésion, même s'il reste un blocage entre la Macédoine du Nord et la Bulgarie, ainsi que quelques sujets à régler avec l'Albanie. Pour les autres, cela prendra beaucoup plus de temps. Plusieurs intervenants l'ont souligné, tout cela interroge évidemment le fonctionnement de l'Union européenne. On ne peut pas poursuivre une politi...

Si les Britanniques acceptent le principe de réciprocité, rien ne changera pour les ressortissants britanniques sur notre sol. Mais une telle situation serait-elle compatible avec le droit européen s'il n'en va pas de même dans d'autres pays de l'Union ? Les négociations que vous avez engagées pour rattacher les ports français au corridor Mer du Nord - Méditerranée sont engagées. Vous avez obtenu des avancées pour Dunkerque et Calais. Mais n'oubliez pas Dieppe et Le Havre.

Plus de dix ans après l'échec du plan des Nations unies, dit plan Annan, les négociations pour la réunification de Chypre, divisée depuis 1974, ont été relancées en mai 2015. Les dirigeants des deux communautés, M. Anastasiádes pour la République de Chypre et M. Akýncý pour la partie nord de l'île, sont favorables à une solution négociée, ce qui autorise un optimisme certain. L'ambition affichée par le plan Annan en 2004 était de permettre l'adhésion à l'Union européenne d'une île réunifiée. Les incertitudes entourant la gouvernance du nouvel État et la question du retour des populations déplacées avaient néanmoins conduit les habitants de la République de Chypre à rejeter le disp...

...es solutions étaient imposées de l'extérieur - c'est notamment le cas du plan Annan. Bien qu'impliquée, l'Union européenne veille par conséquent à maintenir une certaine distance. Les récentes élections pourraient atténuer l'optimisme régnant, puisque le Président de Chypre est désormais soutenu par une coalition au sein de laquelle les partisans de la réunification ne sont plus majoritaires. Au Nord, un parti a quitté la coalition dirigée par le centre-gauche, entraînant la formation d'une nouvelle coalition plus pro-turque. C'est pourquoi l'ONU, la Commission européenne et les autres partenaires souhaitent réaffirmer leur intérêt pour ces négociations qui représentent une dernière chance : en cas d'échec à l'horizon 2018, les autorités turques ont déjà fait savoir qu'elles privilégieraient ...