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...ligence artificielle » a pu apparaître plus séduisant que « sciences et technologies du traitement de l'information ». mais l'anthropomorphisme essentialiste qui s'est exprimé dans ce choix n'a sans doute pas contribué à apaiser les peurs suscitées par le projet prométhéen de construction d'une machine rivalisant avec l'intelligence humaine. L'intelligence artificielle repose sur l'utilisation d'algorithmes, suites finies et non ambiguës d'opérations ou d'instructions permettant, à l'aide d'entrées, de résoudre un problème ou d'obtenir un résultat, ces sorties étant réalisées selon un certain rendement. Les algorithmes peuvent, en effet, servir à calculer, à gérer des informations, à analyser des données, à communiquer, à commander un robot, à fabriquer des biens ou, encore, à modéliser et simuler ...
J'en viens aux questions technologiques et scientifiques qui se posent en matière d'intelligence artificielle. Il y a d'abord les sujets d'interrogation liés aux algorithmes utilisés par les technologies d'AI. Le rapport contient des développements sur les questions de sécurité et de robustesse et conclut sur la nécessité de toujours pouvoir arrêter un système d'intelligence artificielle, qu'il s'agisse d'un système informatique ou de son incarnation dans un robot. En 2016, Google a également posé la question du risque de perte de contrôle et c'est dans ce sens que ...
Il y a deux aspects distincts : assurer la mixité dans ce secteur de la recherche, mais aussi veiller à ce que les algorithmes ne comportent pas de biais liés au genre, à l'origine ethnique ou socioculturelle.