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...maintenant de vous présenter nos douze recommandations, qui se répartissent en trois grandes thématiques que l'on pourrait résumer ainsi : 1. - élargir les obligations paritaires et renforcer leur suivi et les sanctions associées ; 2. - accompagner davantage les femmes dans leurs parcours de carrière dans la durée ; 3. - renforcer la mobilisation des employeurs publics autour d'une politique d'égalité professionnelle et salariale ambitieuse. Tout d'abord, nous estimons que le moment est venu d'élargir les obligations paritaires des employeurs publics et de renforcer leur application. Nous l'avons vu, les quotas portant sur les primo-nominations de femmes dans les postes d'encadrement supérieur et de direction de la fonction publique, assortis de sanctions financières, ont fini par porter leu...
Ces pénalités alimentent un fonds en faveur de l'égalité professionnelle, qui finance des projets dans ce domaine. Cet argent quitte donc le budget des ministères concernés.
...mplois supérieurs de la fonction publique ? C'est souvent le cas dans le privé, c'est en tout cas ce qui nous a été remonté à l'occasion des dix ans de la loi Copé-Zimmermann. Nous savons que la fonction publique dans son ensemble est très féminisée, avec 63 % de femmes toutes catégories confondues, mais la proportion femmes-hommes s'inverse au niveau des postes d'encadrement. Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) relevait dans son rapport de 2021 un écart de vingt points entre la proportion de femmes au sein de la catégorie A (65 %) et celle de la catégorie A+ (42 %) - catégorie A+ qui semble constituer le vivier naturel pour les postes d'encadrement. Nous nous intéressons également aux actions complémentaires menées par les employeurs publics et à l'efficacité des p...
...mmes et des familles (CIDFF) a les moyens d'être en ville, mais pas à la campagne. Il lui faut des relais. Même en étant en ville, il est très compliqué, par exemple, de faire appel à un juriste à temps plein. S'il y a peu d'habitants, il y a peu de ressources, alors même que les cas sont nombreux. Ce n'est pas toujours proportionnel. S'agissant de la formation, il me semble que la question de l'égalité hommes-femmes dans le milieu professionnel doit être préparée en amont. Quel travail souhaitez-vous engager, tant avec le ministre de l'éducation nationale qu'avec la ministre de l'enseignement supérieur, pour faire en sorte que les filières à majorité masculine se féminisent et que les filières féminines se masculinisent ? Je ne juge pas plus juste qu'il y ait de moins en moins de femmes ingénie...
Merci chère collègue ! Il me revient maintenant de vous présenter nos recommandations, qui se répartissent en trois grandes thématiques que l'on pourrait résumer ainsi : 1) pour une extension des quotas ; 2) pour plus de transparence et de contrôle ; 3) pour une meilleure implication de toutes et tous dans la progression de l'égalité professionnelle et salariale. Tout d'abord, nous estimons que les obligations de parité et de mixité doivent désormais être étendues. Nous l'avons vu, les quotas, c'est-à-dire des objectifs chiffrés assortis de sanctions, fonctionnent. Les quotas instaurés par la loi Copé-Zimmermann ont été efficaces et ont permis d'atteindre la parité dans les conseils d'administration et de surveillance des p...
Je partage cette analyse. À ce sujet, je précise que notre collègue Stéphane Demilly doit prochainement publier un livre vantant la diversité dans les entreprises, au-delà de la seule parité. Il faut réussir à montrer qu'intégrer des femmes est une source d'enrichissement, y compris financier. Le ministère chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes a, par ailleurs, lancé un appel à projets pour le financement de créations d'entreprises par des femmes. Il est doté d'un budget global de 500 000 euros, ce qui représente une somme de 5 000 par département, ce qui est peu même si c'est un premier pas !
...abord Chiara Corazza, directrice générale du Women's Forum et auteure d'un rapport remis en février 2020 au Gouvernement intitulé Les femmes au coeur de l'économie : la France pionnière du leadership au féminin dans un monde en pleine transformation ; - puis Catherine Ladousse, co-fondatrice et présidente honoraire du Cercle InterElles, réseau créé il y a vingt ans en faveur de la mixité et de l'égalité professionnelle dans les secteurs scientifiques et technologiques. Ce cercle a pour objectif de soutenir la carrière de celles qui se heurtent au « plafond de verre », dans des secteurs économiques où, je peux en témoigner, la proportion de femmes reste faible. Je vous donne donc la parole, Mesdames.
Je vais être brève et vous soumettre directement mes choix de sujets. Tout d'abord, il me semble important de faire un bilan, dix ans après son adoption, de l'application de la Loi Copé-Zimmermann relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle. Ce travail de contrôle de l'application de la loi nous permettrait de faire un bilan de la place des femmes dans les entreprises. Je suis volontaire pour travailler sur cette thématique. Ensuite, la thématique « femme et ruralité » me semble consensuelle et m'intéresse beaucoup. Je ne doute pas que nous serons nombreux à nous porter candidats pour être rapporteurs sur ce sujet. ...
Un ami me disait récemment que « le pire ennemi de la femme, c'est la mère ». Il voulait dire par là que tout se joue à la maison, et pas seulement à l'école, en matière d'égalité filles-garçons. Le partage - ou pas - des tâches ménagères au sein d'une fratrie n'est pas un sujet anodin.
Travailler sur les questions d'égalité professionnelle sous l'angle des réseaux permettrait en outre de mettre en exergue les entreprises vertueuses, celles qui ont modifié leur manière de recruter afin que les femmes puissent intégrer les conseils d'administration. Nous pourrions d'ici deux à trois ans faire le bilan des mesures votées la semaine dernière dans le cadre de la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel, en ...
Mais ne risquerait-on pas, avec la parité au bureau, de créer une inégalité de fait ? Nous sommes moins nombreuses...