Photo de Émilienne Poumirol

Interventions sur "exercice" d'Émilienne Poumirol


5 interventions trouvées.

L'exercice coordonné est pour nous fondamental. Dans ce cadre, travailler dans une MSP représente, je le crois, l'avenir. La construction juridique d'une Sisa n'est pas si simple : les médecins qui ont envie d'en monter une ont souvent recours à des associations qui les aident à franchir le pas sur le plan juridique et à mettre en place une MSP. Revenir au texte tel qu'il a été voté par l'Assemblée nation...

... Une telle mesure permettrait de déployer 4 000 jeunes médecins généralistes dans les zones sous-denses, soit en moyenne 40 médecins par département. Quand un jeune médecin a connu un territoire, il a souvent tendance à s'y attacher et à s'y installer. Cette année doit être accompagnée d'un encadrement pédagogique renforcé avec des médecins maîtres de stage. Leur activité sera reconnue comme un exercice de médecine à part entière et sera assortie d'une rémunération nette de 3 500 euros par mois. Il s'agit donc d'un dispositif hors internat, dont les modalités de mise en œuvre seront discutées avec toutes les parties prenantes, en particulier les organisations syndicales des étudiants de troisième cycle des études de médecine générale. En outre, notre proposition s'articule autour des départeme...

...nantes, susceptible de nuire à la qualité des soins. Les dispositions de la loi Rist du 26 avril 2021 visant à lutter contre les dérives de l'intérim permettent notamment de bloquer les rémunérations, qui sont parfois indécentes, quand elles dépassent un plafond réglementaire ; ce dernier a été abaissé et mis en place au printemps dernier. Néanmoins, il nous apparaît complémentaire de limiter l'exercice de l'intérim médical à un nombre de jours par an pour tous les professionnels, qu'ils soient médicaux ou paramédicaux. Face au phénomène de « mercenariat médical » – je ne sais pas comment l'appeler autrement –, il est important de remettre l'éthique au cœur du fonctionnement des services hospitaliers et de valoriser les personnels qui s'impliquent durablement au sein des services. Notre propos...

...t été rejetées. Nous avions proposé de réformer la permanence des soins ambulatoires (PDSA) et la permanence des soins en établissements de santé (PDSES). Nous voulions lutter contre le mercenariat médical en limitant l'intérim médical. Nous voulions instaurer une certaine régulation à l'installation par le conventionnement sélectif. Nous souhaitions promouvoir – et nous défendons avec force – l'exercice coordonné de la médecine, qui est certainement l'avenir. Ces mesures, madame la ministre, vous les contestez en les qualifiant de « contraignantes ». Peut-être le sont-elles, mais elles respectent un parfait équilibre entre la liberté des médecins et l'intérêt général. Je veux dire de nouveau ce que j'ai dit hier à propos de la médecine dite libérale : en réalité, les médecins sont payés par de...

...cole. Ensuite, je suis attentive au parcours de soins - pour lequel nous nous sommes battus pendant des années - dont le médecin généraliste doit rester le pivot. Je ne reviendrai pas sur l'équation impossible qui consiste à dire qu'on a en même temps un numerus apertus et une liberté d'installation partout. Ce qui est certain, c'est qu'il nous faut retrouver du temps médical. Cela nécessite un exercice partagé et coordonné, ainsi que des équipes de soin. Même le Cnom en convient, ce qui représente une nouveauté. À ce titre, sept ordres professionnels ont signé un accord, dans le cadre du Comité de liaison des institutions ordinales (Clio), en faveur d'un exercice coordonné. Cette proposition de loi n'a pas pour objectif de régler la pénurie, mais d'améliorer la situation, de mettre en oeuvre d...