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Interventions sur "gaz" de Fabien Genet


4 interventions trouvées.

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, nous sommes assis sur une bombe – une bombe énergétique. Cette bombe est prête à exploser, emportant les marges de fonctionnement et d’investissement de nos collectivités locales et des pans entiers de nos économies locales, notamment dans l’industrie électro-intensive ou dépendante du gaz. Je pense par exemple à la faïencerie de Digoin, obligée de fermer ses portes après deux siècles d’histoire, faute d’avoir pu maintenir son approvisionnement en énergie. Je pense aussi à nos artisans boulangers, bouchers, pâtissiers, saisis d’effroi à la vue des tarifs de l’énergie pour 2023. Dans un tel contexte, je remercie le groupe auquel je suis rattaché, le groupe Les Républicains, de m’of...

...eur et aux aides de guichet, mais le Gouvernement dit désormais le contraire… Au fond, quelle est la position du Gouvernement sur le marché de l’énergie ? Puisque le droit européen nous contraint, le Gouvernement a-t-il la volonté de changer ce droit pour nous permettre de préserver les tarifs réglementés et d’étendre leur application ? En particulier, maintiendra-t-il les tarifs réglementés du gaz pour les particuliers cet été ? La France va-t-elle vraiment se battre pour obtenir le découplage des prix de l’électricité du marché du gaz ? Finalement, ne faut-il pas changer notre logiciel et revenir au bon sens ? Un système électrique, c’est un réseau et des centrales de production. Et il ne saurait y avoir de concurrence possible sur les réseaux, ni sur les centrales de production. L’enjeu...

...xemple, ne porte que sur 25 % de la facture. Il reste donc des sommes considérables à payer. Si les collectivités pourront toujours compter sur le soutien de l’État, notre crainte est qu’un certain nombre d’acteurs économiques ne disparaissent dès le début de l’année 2023. Je rejoins les propos de Fabien Gay sur l’inquiétude de nos concitoyens, qui bénéficient aujourd’hui du tarif réglementé du gaz et qui reçoivent quantité de lettres, dans lesquelles on leur dit : « C’est fini, allez voir les entreprises ! » Dans le contexte actuel, c’est extrêmement anxiogène.

Dans le cadre de la COP26, la République démocratique du Congo (RDC) avait signé un accord de 500 millions d'euros l'engageant à préserver ses forêts. Mais fin juillet, le gouvernement congolais a lancé un appel d'offres pour l'octroi de droits à l'exploitation de 27 champs pétroliers et de 3 champs gaziers, pour un gain potentiel d'un montant total de 640 milliards d'euros. Au-delà des mots, pensez-vous que la COP27 sera en mesure de résoudre l'équation financière ?