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...t exact que la République ne s'intéresse plus, ni ne participe, à l'aménagement et au développement de nos territoires. Elle n'élabore plus aucune stratégie pour eux. Il nous faut donc nous organiser localement en l'absence presque totale de l'État. De fait, celui-ci intervient encore, mais uniquement pour sanctionner. Cette situation nous a conduits à chercher et retrouver le consensus dans nos communautés. Ainsi, à Perpignan Méditerranée, une communauté urbaine de 36 communes et 290 000 habitants, nous avons élaboré une charte qui pose le principe du consensus. Aucun projet ne peut aboutir en cas de désaccord d'une seule commune. La discussion et les échanges nous permettent cependant de convaincre. Nous avons en quelque sorte abandonné la politique au profit d'une gestion intelligente, à partir ...
Certaines des pistes de travail proposées sont déjà un peu pratiquées dans les intercommunalités que je connais. À Perpignan, où nous sommes passés d'une communauté d'agglomération à une communauté urbaine, je constate que plus on transfère de compétences, moins l'information circule. L'adjoint aux travaux qui avait en charge la voirie s'en trouve dépossédé et ne sait plus ce qui se passe dans sa commune. Ancien premier vice-président devenu conseiller communautaire, je me suis retrouvé privé d'informations, avant d'en retrouver en devenant président du grou...
Je me souviens d'avoir bâti le projet de territoire de la communauté urbaine de Perpignan. Lorsque je me suis rendu dans les conseils municipaux des 36 communes, j'ai noté qu'il intéressait peu de monde. Peu à peu, nous avons réussi à intéresser la société civile. Le projet de territoire permet de fédérer les acteurs d'un territoire. Or je crois que nous ne l'utilisons pas suffisamment. Les maires ont changé de statut. En intégrant la communauté, ils ont été tiré...