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Interventions sur "préfecture" de François Grosdidier


3 interventions trouvées.

...provoquer son licenciement. Faut-il changer la loi pour que vous puissiez révoquer un fonctionnaire à la lumière des informations des services de renseignement ? Un maire, de même, doit pouvoir révoquer un agent de police municipale. Cela suppose de faire partager au juge administratif les informations des services de renseignement, à la condition, bien sûr, qu'il en garde le secret. Ensuite, la préfecture de police de Paris est un anachronisme, la survivance d'une époque, jusqu'à Vichy, où les polices urbaines étaient sous l'autorité des maires. Se justifie-t-elle encore en dehors de la direction générale de la police nationale (DGPN), et surtout son service de renseignement, qui est en dehors de la DGSI ? Monsieur le ministre, vous avez pourfendu la réforme Sarkozy du renseignement, mais le seul ...

...oordonner des services ! Faut-il mettre le pistolet sur la tempe de ceux que l'on doit coordonner ? Qui est à l'origine de la formulation de l'arrêté ? M. Benalla dit que ce n'est pas lui. Le directeur de cabinet du Président de la République assume parfaitement l'avoir demandé. Mais qui l'a rédigé ? Pourquoi ? Comment ? Ce n'est toujours pas clair. Combien de fois M. Benalla s'est-il rendu à la préfecture de police de Paris lorsqu'il était en fonction ? Certains l'ont décrit comme omniprésent quand d'autres disent qu'il n'est venu que deux fois. Y a-t-il une traçabilité de toutes les entrées à la préfecture de police ?

Ce sont donc les services de la préfecture de police qui ont imaginé que M. Benalla était chargé de la mission de coordination de la sécurité de la présidence de la République ? La note de service décrivant son activité mentionnait simplement l'organisation des déplacements publics et privés et, éventuellement, les réceptions à la présidence de République.