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Interventions sur "régional" de François Grosdidier


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...ou d'agglomération. Toutefois, elles ne doivent pas accueillir trop de monde. Ce que je trouve particulièrement intéressant, c'est la concertation permanente, sans média, ni décision. Mais l'idée de généraliser cette expérience et de transformer cette instance de concertation en instance de décision change tout. Aujourd'hui, il peut y avoir des avis opposés entre le conseil général et le conseil régional, y compris quand ils appartiennent à la même majorité. J'ai la faiblesse de penser que si les élus de ces deux niveaux étaient les mêmes, de la même façon que j'ai la « double casquette » d'élu communal et intercommunal, une mise en cohérence se ferait naturellement. En effet, nous ne sommes pas schizophrènes. Mais nous ne sommes plus dans le schéma du conseiller territorial. Or, aujourd'hui, en ...

...pieds ! Trop souvent, départements et régions agissent dans les mêmes domaines de compétences en prenant des initiatives au mieux redondantes, au pire contradictoires. Et même quand chacun reste dans son champ de compétence, il y a un manque de coordination. Ainsi, il n’y a aucun lien entre l’insertion sociale, qui relève du conseil général, et l’insertion professionnelle, qui dépend du conseil régional. On peut multiplier les exemples à l’infini. Ces incohérences ne résultent même pas toujours d’oppositions politiques. Elles sont parfois le fait de rivalités structurelles, voire d’une obsession existentielle de chaque niveau de collectivité dans la tête des élus, et souvent davantage encore dans celle des cadres territoriaux. Par ailleurs, comment reprocher à un conseiller général de vouloir ...

... de s’empresser de défaire ce que la majorité présidentielle a fait. C’est aussi l’expression d’une idéologie, celle d’une extension infinie du secteur public, bien au-delà des moyens de la nation. C’est enfin l’expression de la défense des intérêts les plus partisans et les plus électoralistes, au détriment de la représentation des territoires, par le maintien de la proportionnelle aux élections régionales et peut-être même par son extension au niveau départemental, si j’en crois la fondation Terra Nova.