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...nsition alimentaire au XXIe siècle. Nous avons voulu être concrets : 20 propositions seront déclinées pour tendre dès demain vers une alimentation plus durable. Nous nous appuyons sur un constat solidement étayé : notre système alimentaire n'est pas soutenable sur le plan sanitaire et écologique. Les systèmes alimentaires développés en occident au siècle dernier ne sont pas durables en termes de consommation de ressources naturelles, d'impacts sur le climat et sur la biodiversité, et de santé. Comme l'affirmait le vice-président de l'Inrae, Jean-François Soussana, devant la délégation, « nous vivons aux dépens d'une banque du sol qui est en train de perdre son capital ». Les doutes sur l'avenir de notre alimentation sont renforcés par deux tendances lourdes, voire irréversibles. Tout d'abord, le ré...
.... C'est notamment le cas du soja destiné à l'alimentation animale ; - stimuler les investissements dans la recherche de semences plus performantes dans le secteur des protéagineux en donnant aux acteurs une visibilité de long terme sur son développement ; - soutenir et encourager les projets alimentaires et agricoles de territoire afin d'accroître la part des approvisionnements locaux dans la consommation régulière, en générant ainsi un développement territorial positif, une qualité optimale des produits et un renforcement de la confiance de tous les acteurs ; - impulser une politique foncière permettant l'installation de producteurs locaux ; - renforcer l'adaptation et la résilience de l'agriculture face aux effets du réchauffement climatique grâce à la diversification agroécologique des espèc...
...de la cuisine se sont lancés dans des recettes innovantes et goûteuses. L'un d'eux accompagne les cuisiniers d'établissements scolaires, permettant de faire varier l'alimentation des enfants. Enfin, les légumineuses occupent une place centrale dans les prospectives sur le système alimentaire. D'ici 2050, la prospective TYFA (Ten Years for Agroecology in Europe) fait l'hypothèse d'une hausse de la consommation moyenne de légumes secs de 7 à 30 g par jour et par habitant, passant de 4 à 11 kg par an. Il faudrait donc cultiver les légumineuses sur environ 500 000 hectares en France, contre seulement 115 000 aujourd'hui. Leur développement pour l'alimentation animale, en remplacement du soja importé, ou pour servir d'engrais verts conduirait à une sole cultivée de plusieurs millions d'hectares. Beaucoup d...
A l'inverse de cette surconsommation d'aliments transformés, il faut réapprendre à utiliser les produits de base. Olivier Jacquin pointait le problème de la concurrence de l'énergie sur les terres agricoles. Elle est liée au faible revenu des agriculteurs qui se tournent vers cette solution parce qu'ils ne voient pas d'autres débouchés. Nous espérons, si nous réussissons cette transition, rendre des parts de marché aux agriculteurs ...
...des régimes alimentaires plus équilibrés et meilleurs pour la santé. Thomas Uthayakumar, votre rapport, paru l'an dernier (Pulse Fiction, pour une transition agricole et alimentaire durable, pulse étant le mot anglais qui désigne les légumes secs), explore les bénéfices attendus d'un rééquilibrage des apports protéiques d'origine animale et végétale. Le mouvement est déjà bien engagé, puisque la consommation de viande, en France, a baissé de 25 % depuis les années 80, le mouvement s'étant accéléré ces dix dernières années.