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...de 50 % d'encadrants non qualifiés, mais les maires donnent à penser à leurs administrés qu'ils travaillent avec un personnel seulement pour moitié qualifié, affaiblissant ainsi la qualité de leur projet ! Il faut donc élargir la nomenclature des qualifications, ce qui conditionne ensuite les financements. Pour ce qui est des CAF, le constat est catastrophique. Les maires ruraux -et même ceux de villes comme Arras ou Nevers- ont renoncé à constituer leur dossier, le choc de simplification n'étant pas parvenu jusqu'à la CAF. À Libourne, qui compte dix-sept écoles, il faut monter un dossier par école. Il faut en outre tenir une comptabilité journalière de la présence des enfants, ce qui mobilise des personnels municipaux. Seules les grandes mairies dotées d'une organisation compétente y parvienn...
Pouvez-vous préciser ce que recouvre ce dernier chiffre ? Disposez-vous d'une ventilation par strates de communes ? Il a souvent été dit que les grandes villes s'étaient plus engagées dans la réforme que les plus petites, nous pensons que cela est inexact. Qu'en est-il ? Vous vous êtes émus de difficultés de coopération avec les caisses d'allocations familiales. Lors de précédentes auditions, certains intervenants les ont évoquées, d'autres se sont plaints d'un défaut d'accompagnement de la part de l'Éducation nationale. Certains maires ont dû faire ...
Soyez rassuré, vos propos font écho à d'autres auditions, comme à notre propre expérience d'élus. Nous avons auditionné la CNAF et nous avons été très dubitatifs sur sa capacité et sa volonté d'accompagner les rythmes scolaires. Des petites et des très petites villes renoncent aux 54 euros par élève, du fait de la complexité des dossiers à établir. Savez-vous si des grandes villes refuseront de mettre en place les nouveaux rythmes scolaires en 2014 ? Combien coûte cette réforme rapportée au budget de fonctionnement d'une ville ? Enfin, comment monter des formations professionnalisantes pour des intervenants ayant des statuts différents ?
Je vous remercie pour vos témoignages, votre enthousiasme et votre ténacité. Ma première question concerne la plage méridienne, à Arras. Comment avez-vous levé les réticences des enseignants ? Avez-vous obtenu une adhésion ou une simple neutralité ? Quel a été le coût de la réforme pour vos villes, avant et après subventions ? Quel pourcentage représente-t-il par rapport à vos dépenses de fonctionnement ? Pourriez-vous préciser l'organisation de la semaine ? Où est l'allègement de l'emploi du temps ? Enfin, combien d'heures de classe sont organisées le mercredi matin ?