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...ne s'applique pas aux journalistes professionnels, y compris aux pigistes et aux correspondants de presse, qui adhèrent à une charte déontologique [...]. ». La précision donnée au second alinéa résulte d'un échange que nous avons eu la semaine dernière avec les représentants de la presse. Le rapport de cette proposition avec le texte est extrêmement fort : le titre III a notamment pour objet la réparation d'injures faites à un certain nombre de victimes. Il ne s'agit nullement de toucher à la loi de 1881 et à la liberté de la presse, mais de prendre en compte les injures ou délits commis sur les réseaux sociaux, qui marquent fortement et durablement les victimes.
Des représentants de la presse quotidienne nationale et de la presse quotidienne régionale. Les médias ne peuvent reprocher au Sénat de défendre une position dite « liberticide » ! C'est le texte élaboré par le Gouvernement qui porte, en son titre III, sur les réparations aux victimes, et non la commission qui mettrait, de manière discutable, ce sujet sur la table.