2 interventions trouvées.
... classement sans suite, Paris fait, là encore, mieux qu'ailleurs. Les lettres issues de Cassiopée, dont vous avez parlé tout à l'heure, sont effectivement de nature à décourager les victimes. Elles ne donnent certainement pas envie de s'engager dans ce « parcours du combattant » des victimes. Je m'interroge surtout sur le problème des infractions prescrites. Souvent, les personnes ne portent pas plainte parce qu'elles ont une famille, des enfants. Dans ce cas précis, l'enquête peut-elle être conduite de façon plus discrète, de façon à ménager les proches de la victime ?
...es semblent être toujours les mêmes et il faut toujours avancer, patiemment, pas à pas. La question de la formation des professionnels, notamment, est récurrente. Je voudrais dire que, même dans les commissariats, les choses avancent, certes trop lentement, mais nos efforts sont pris en compte. J'ai été très sensible à ce que nous a dit Mme Isabelle Steyer concernant la nécessité de recouper les plaintes pour pouvoir confondre les agresseurs et je crois que cette information est un argument supplémentaire pour justifier l'allongement de la prescription. Je reste sidérée du si petit nombre de condamnations - soixante-dix - pour harcèlement sexuel ! Enfin, je crois que nous devons contribuer à faire circuler l'information puisque nous disposons au Parlement de réseaux de communication larges et e...