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Il faudrait en parler à M. Jacques Blanc qui est le président du groupe d'amitié France-Turquie. Nous partageons tous le même point de vue sur les bâtiments d'élevage : il s'agit d'investissements très lourds. Les groupements d'éleveurs actuels ne pèsent pas assez face à la distribution, monsieur Pinton. Il faudrait un groupement de groupements pour pouvoir parler d'égal à égal avec la grande distribution. L'INRA nous a dit que les chercheurs étaient prêts à répondre à la demande tant en matière de poids optimal des carcasses que de la tendreté de la viand...
a rappelé que l'initiative de la mission d'information revenait à M. François Fortassin et s'inscrivait dans la continuité de celle sur l'avenir de l'élevage présidée en 2002 par M. Jean-Paul Emorine, qui établissait déjà un constat inquiétant sur l'avenir de la filière ovine. Notant que cette dernière, encore importante, était cependant en recul, il a indiqué avoir été confronté, dans le cadre de l'instruction du rapport, à la détresse des éleveurs, notamment du fait des prédateurs. Il a ajouté avoir procédé, avec M. François Fortassin, rapporteur, à...
...posant parfois des problèmes de cohabitation avec les usagers des zones de montagne ; - une adaptation du foncier, passant par un regroupement des parcelles et une promotion de la gestion collective et associative des espaces pastoraux, comme c'est le cas dans les Hautes-Pyrénées ; - un développement des pôles d'excellence rurale afin de mettre en synergie tous les acteurs de la filière, « de l'élevage à l'étal », pour créer un réel effet d'entraînement à une échelle régionale ; - un renforcement de la modernisation des bâtiments d'élevage, dont la rénovation permettrait de gagner en productivité, en respect de l'environnement, mais aussi et surtout en confort de travail ; - une adaptation du mécanisme d'assurance récolte à l'élevage ovin, afin de prendre en compte les risques sanitaires et d...
Répondant aux divers intervenants, M. Gérard Bailly, rapporteur, a indiqué que la dimension territoriale et environnementale de l'élevage ovin, évoquée dans le titre du rapport, y était ensuite très longuement développée. Il a expliqué que la Nouvelle-Zélande bénéficiait d'immenses espaces naturels d'élevage évitant aux exploitants de fournir des concentrés -dont le prix a substantiellement augmenté- à leurs troupeaux.
...s, tels que le Jura et la Haute-Vienne et avoir constaté que les éleveurs y affrontaient les mêmes difficultés que sur le reste du territoire. Rapportant le souhait du ministre en charge de l'agriculture d'octroyer des primes spécifiques sur les zones les plus dures à entretenir, il a souhaité que soient mis à disposition des éleveurs des prêts à long terme pour la rénovation de leurs bâtiments d'élevage.
Après que M. Gérard Bailly, rapporteur, a rappelé le cadre général de l'audition, M. Jean-Marie Aurand a tout d'abord souligné le déclin dont était affecté l'élevage ovin français depuis plusieurs années, malgré les efforts consentis à travers plusieurs plans successifs de soutien ou de relance -le dernier ayant pris fin en 2006- et les actions diverses menées dans le domaine de la génétique, des investissements, de l'appui technique et de l'augmentation de la croissance des troupeaux. La situation, a-t-il poursuivi, se caractérise par un taux de couverture ...
Suite à l'interrogation de M. Gérard Bailly, rapporteur, sur le suivi sanitaire des animaux dans un tel type d'élevage, M. Jérôme Gauthier a indiqué que les pertes étaient nombreuses et les animaux laissés à eux-mêmes. M. Jean-Marie Aurand a ajouté qu'ils étaient regroupés sur une île dont la réglementation de chasse est draconienne, et de ce fait protégés au niveau sanitaire, tout comme en Nouvelle-Zélande. Ces deux pays ont pour ambition de poursuivre leur développement, en demeurant la principale source d'appr...
Faisant observer que les zones de montagne, définies comme telles à partir de 600 mètres, n'étaient pas accessibles à d'autres animaux que les ovins, M. Gérard Bailly, rapporteur, a estimé qu'il y avait sans doute moyen de s'appuyer sur ce critère pour définir de façon non discriminatoire une aide qui, matériellement, profiterait à l'élevage ovin.
A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui l'interrogeait sur le degré de sensibilisation des institutions européennes aux problématiques de l'élevage ovin, Mme Marie-Agnès Vibert a répondu que si l'Union européenne avait conscience de la nécessité d'aider la filière ovine à se maintenir plutôt que de la laisser disparaître, l'idée d'une aide ovine spécifique n'était pas encore à l'ordre du jour.
...ins. Pour les cas particuliers, a-t-elle indiqué, les mesures agro-environnementales offrent une rémunération substantielle en échange d'indemnités environnementales importantes. Elle a annoncé que le ministère développait, pour la prochaine programmation, un nouveau cadre de mesures agro-environnementales adaptées aux territoires en ayant le plus besoin. Elle y a vu une occasion à saisir pour l'élevage ovin, en cherchant à le positionner sur certaines zones concernées par des mesures agro-environnementales bien rémunérées prenant en compte sa spécificité ovine. Néanmoins, elle a jugé que persisteraient des difficultés budgétaires. Si des sommes importantes sont affectées à l'ICHN et à la PHAE, les montants affectés aux mesures de nature plus environnementales comme Natura 2000 ou ciblées sur le...