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Interventions sur "prime" de Gérard Bailly


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Plusieurs chiffres ont circulé sur la baisse des aides communautaires à la politique agricole. Quels sont les bons ? Le projet de majorer la prime pour les 52 premiers hectares va dans le bon sens pour l'élevage mais peut-on calculer ce seuil en fonction du nombre d'actifs sur l'exploitation. On a obtenu l'application de la transparence aux groupements agricoles d'exploitation en commun (GAEC) mais cela ne vaut pas pour les salariés ou les aidants familiaux. Peut-on envisager de prendre en compte ce phénomène ? Les agricultrices, épouses de...

...s que cette frange de petits éleveurs âgés est appelée à disparaître. A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui l'interrogeait sur l'existence d'éleveurs ovins n'ayant pas le statut d'agriculteur, M. Jean-Marie Aurand a répondu que de tels cas étaient très rares, l'essentiel des éleveurs étant constitué de petits producteurs. Si 60 % de la production de vaches allaitantes est couverte par les droits à primes, a-t-il continué, le secteur ovin possède quant à lui une marge réelle au niveau national. Le déclin de l'élevage ovin français et communautaire s'explique en partie par la stagnation, voire la baisse de la consommation ovine, du fait notamment du goût prononcé de la viande, peu recherché par les consommateurs actuels. Il a indiqué que les prix, après de fortes chutes du fait de la crise de la ...

...de 50 %, afin de maintenir la production sur le territoire, il a précisé que le différentiel précédemment évoqué n'était qu'apparent, et qu'il s'effaçait dès lors que l'on ramenait le montant global de l'aide au troupeau, en intégrant les UGB. Appelant donc à relativiser cette prétendue distorsion, il a souligné par ailleurs qu'un éleveur de vaches allaitantes n'obtenait pas forcément de droits à primes, contrairement à un éleveur d'ovins, ces droits étant plafonnés à un niveau bien plus bas en bovins qu'en ovins. Enfin, il a rappelé l'interdiction de recourir à un complément national dans le cadre du premier pilier, n'envisageant donc, pour soutenir économiquement la filière ovine, qu'un renforcement du deuxième pilier sur le thème de l'aménagement du territoire.