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Interventions sur "eau" de Gérard Longuet


34 interventions trouvées.

sénateur, premier vice-président de l'Office, rapporteur. - L'électrolyse nécessite aujourd'hui environ 9 litres d'eau par kilogramme d'hydrogène produit. Si l'hydrogène industriel était produit par électrolyse, cela ferait de l'ordre de 630 millions de tonnes d'eau utilisées chaque année.

... et le stockage du CO2 l'emporteront. Mais pour les mobilités, l'électrolyse est parfaitement envisageable dans des délais rapides. La sénatrice Angèle Préville a mentionné le caractère explosif de l'hydrogène ; c'est une réalité, que nous évoquons à deux reprises dans la note. S'agissant du choix entre une production centralisée ou décentralisée, cela dépend de la valeur ajoutée des usages : réseau local, flotte captive, desserte de centre-ville, mais aussi de l'évolution du prix des différents équipements et des règles de sécurité, qui imposent des investissements conséquents dans les systèmes centralisés. Un système décentralisé est pertinent dans un pays comme la France, avec une densité de population relativement faible, du moins en comparaison de l'Europe lotharingienne par exemple. L...

Je suis surpris par les propos du dernier intervenant. Vous nous indiquez que le troupeau aspire à la paix et à la tranquillité. La seule perspective d'un début de changement d'habitude, comme des travaux en dehors même de la mise sous tension, suffirait à perturber le comportement des animaux ?

...prise chimique Lubrizol à Rouen. Ces deux événements sont de nature extrêmement différente, mais ils ont marqué l'opinion. Nous avons le sentiment, à tort ou à raison, que ces incidents sont à la fois importants, nombreux et imprévisibles. Ils surviennent avec une violence, ou en tout cas un caractère spectaculaire, que le mode d'information d'aujourd'hui, en particulier l'information sur les réseaux numériques, rend plus dramatique encore dans la perception qu'on leur donne. Le Bureau d'analyse des risques et pollutions industrielles (BARPI), rattaché au ministère de la transition écologique, a recensé 1 112 accidents et incidents en France en 2018 sur les sites industriels classés. Il serait intéressant de savoir si ce nombre et l'importance des événements recensés est en croissance. L'a...

Je propose de passer maintenant la parole à Mme Heim, directrice Études et prospective au Syndicat des Eaux d'Île-de-France, pour nous livrer son témoignage sur l'eau en région Île-de-France.

Ce sont des cours d'eau qui vous alimentent. Observez-vous des évolutions de long terme sur les 20 ou 30 dernières années ? D'autre part, vous avez évoqué l'affaire du tritium. Quels sont les risques occasionnels les plus dangereux que vous imaginez ?

Une dernière question. Lorsque Madame Heim parle du réseau d'eau, nous avons le sentiment que tout est contrôlé. Lorsque vous parlez de qualité de l'air, c'est un peu plus compliqué. Il existe cependant une interaction entre les populations, l'association que nous avons entendue, les industriels qui participent. Dans le cas de l'INERIS, pour le risque industriel, avez-vous le sentiment d'être exhaustif sur les risques, ou bien la maille du filet est-elle...

Au moins, l'eau présente cet avantage qu'un organisme en est responsable, qui facture sa fourniture, conformément à un modèle de gestion en vertu duquel les récriminations se dirigent le cas échéant vers les élus. L'air, quant à lui, est pour l'instant encore gratuit ; il est res nullius.

Dans les publicités d'eau de table, de source ou minérale, nous avons l'impression que l'eau est filtrée et progresse sagement à travers des épaisseurs qui lui restituent sa pureté initiale. Vous y croyez ?

Chers collègues, mesdames et messieurs, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques a la responsabilité de désigner des rapporteurs sur un sujet extraordinairement important, dont nous avons été saisis par le Bureau de l'Assemblée nationale. Il s'agit de l'abandon du projet de réacteur nucléaire dit de 4e génération ASTRID. Pour les sénateurs, nous avons la candidature de Stéphane Piednoir. Quel est le candidat des députés, monsieur le premier vice-président, cher Cédric ?

C'est parfait. Il en est ainsi décidé. M. Thomas Gassilloud, député, et M. Stéphane Piednoir, sénateur, sont nommés rapporteurs sur la saisine du Bureau de l'Assemblée nationale relative à l'abandon du projet ASTRID. L'Office désigne M. Philippe Bolo, député, pour siéger au Comité économique, éthique et social du Haut conseil des biotechnologies. L'Office désigne M. Franck Menonville, sénateur, au conseil d'administration de l'ANDRA. La séance est levée à 12 heures 50.

...sont donc des conclusions sur le rapport de sûreté, et uniquement sur ce point-là. Vous dites : « à l'issue de son examen, l'Institut n'a pas identifié de points majeurs susceptibles de mettre en cause l'autorisation de mise en service du réacteur, même si des compléments préalables par EDF restent à apporter, concernant notamment la maîtrise des risques d'incendie, la fonction de filtration de l'eau... », enfin tout ce que vous nous avez expliqué. Le dernier paragraphe m'interpelle. Vous écrivez : « par ailleurs, à la suite des écarts constatés sur des soudures des lignes principales de vapeur, de nombreux échanges avec EDF et l'ASN se sont tenus dans le cadre de l'analyse du programme de remise à niveau présenté par EDF. » Si je comprends bien, l'ASN et EDF travaillent ensemble pour tro...

Ce SMR est un réacteur à eau pressurisée traditionnel, d'une puissance réduite de 160 mégawatts, fabriqué à la chaîne en usine, et qui peut être installé seul ou jumelé. Le réacteur à neutrons rapides est beaucoup plus intelligent, compliqué et prometteur. ASTRID le préfigurait. Mais il est abandonné.