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Interventions sur "prix" de Gérard Longuet


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... en particulier dans des couches géologiques autrefois productrices de gaz ou de pétrole, est très sérieusement envisagée, voire mise en oeuvre, notamment en mer du Nord, avec le soutien des pétroliers qui y opèrent. Il faut bien comprendre que le vaporeformage du méthane a l'immense inconvénient d'émettre du CO2, mais aussi l'immense avantage de ne pas coûter cher. Sans capture et stockage, le prix de l'hydrogène produit se situe autour de 1,60 euro le kilo, ce qui, comparé aux autres systèmes de production, apparaît extraordinairement avantageux. La deuxième façon de produire l'hydrogène, qui laisse espérer une révolution et un hydrogène décarboné, est l'électrolyse de l'eau, procédé ancien puisqu'il est mis en oeuvre depuis la fin du XVIIIe siècle. Il existe trois générations d'électrol...

sénateur, premier vice-président de l'Office, rapporteur. - Cette question du prix de la tonne de CO2 est très liée à l'impact politique, qui est différent selon les canaux de production ou d'utilisation du CO2. Un industriel a besoin d'un signal prix certain et stable, ensuite il s'adapte et répercute ce coût. La déformation des consommations et des modes de production s'opère lentement et d'une manière rationnelle. Au contraire, le consommateur final, l'automobiliste, qui voi...

sénateur, premier vice-président de l'Office, rapporteur. - Je vous remercie et vais répondre aux questions. À celle du sénateur Ronan Le Gleut sur la convergence des prix tout d'abord, je répondrais que si l'on exclut l'hydrogène gris et si l'on parle d'un hydrogène bénéficiant de capture du CO2, il faut se fixer un objectif de prix d'environ trois euros le kilogramme d'hydrogène bleu. L'électrolyse, au prix actuel de l'électricité, devrait permettre d'atteindre au mieux quatre euros le kilogramme. La différence devrait pouvoir être comblée par le coût de la tonne...

...), j'ai l'honneur de vous accueillir dans cette salle qui est habituellement celle de la commission des finances du Sénat, ce qui me permet d'accomplir l'un de mes voeux secrets, celui de présider cette commission, mais aujourd'hui tel n'est pas le cas. Je remercie ceux qui ont pu se libérer pour une matinée d'un très haut niveau intellectuel puisque nous avons la chance d'entendre Gérard Mourou, prix Nobel de physique 2018. Gérard Mourou est le quatorzième prix Nobel de physique français depuis 1903, année où Pierre et Marie Curie et Henri Becquerel l'obtenaient pour la première fois. Je souhaite également la bienvenue au Professeur Sydney Galès, directeur de recherche émérite à l'Institut de physique de l'Université de Paris-Orsay. J'ai souhaité que le Professeur Gérard Mourou nous présente...

Je suis néanmoins convaincu que des questions vous seront posées sur ce sujet à l'occasion du débat. Professeur Gérard Mourou. - J'ai obtenu le prix Nobel en association avec Donna Strickland, ce dont je suis très fier car elle était mon étudiante. Donna est la troisième femme à avoir obtenu le prix Nobel de physique, alors que moi je suis l'un des deux-centièmes prix Nobel. J'en suis très fier car j'ai été son tuteur et son professeur. Je ne crois pas qu'un autre scientifique ait vu l'un de ses étudiants obtenir ce prix. Le rôle des femmes e...

...i repose sur l'utilisation de centres de gestion et de stockage de données dont la consommation en énergie est importante. Notre rapporteur général nous a d'ailleurs rappelé que la suppression du bitcoin permettrait d'engendrer des gains énergétiques considérables. Nous devons enfin résoudre la question persistante de l'intermittence des énergies renouvelables. Deuxièmement, la détermination du prix de l'énergie dépend de l'analyse économique. En effet, l'énergie ne se stocke pas et se transporte mal. Ce qui importe c'est le prix payé par le consommateur final, beaucoup plus que le prix en mégawattheure sur le long terme. Par exemple, nous connaissons tous les effets conjoncturels et déstabilisants que peut avoir la production énergétique allemande sur le marché européen. Je regrette que nou...