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Interventions sur "technologie" de Gérard Longuet


18 interventions trouvées.

...troverses scientifiques, pour en évoquer les enjeux et montrer en quoi elles sont animées, parfois tranchées. Hier, à l'Assemblée nationale, nous avons travaillé sur le thème de la science et la politique, dans la salle Victor-Hugo, qui fut lui-même un grand sénateur. Nous avons également travaillé sur le sujet plus concret de l'évaluation scientifique et technologique au service du Parlement. La technologie influe plus directement que la science sur les décisions d'investissement et de soutien. Les députés et sénateurs sont alors concernés au premier chef, dans le cadre de leur ancrage départemental. Je redis que nous sommes très heureux que tu participes à l'ouverture de cette séance, ce qui représente une garantie pour la qualité de nos travaux.

...e remarque sur les rôles respectifs de l'Office, des deux assemblées et des formations politiques. Notre rôle est de donner aux députés et sénateurs l'état de l'art à un moment donné, mais les faits peuvent se révéler têtus. Les conclusions politiques peuvent être de nature très différentes. Ainsi, un colloque auquel j'assistais proposait une opposition entre « solutionnistes », confiants dans la technologie, et « déclinistes », qui s'appuient sur l'inéluctable. Nous voulons à l'Office que les parlementaires soient éclairés de manière objective, à eux d'en tirer ensuite toutes les conséquences.

sénateur, premier vice-président de l'Office. - Ma question s'adresse à Laurent Torcheux. Quelle est la politique d'EDF en matière de batteries ? Répond-elle à la volonté de suivre une technologie complémentaire indispensable ou au contraire interstitielle, mais sur laquelle il faut être présent ? Ma deuxième question est pour Jean-Marie Tarascon, dont j'ai beaucoup apprécié la présentation. Il existe apparemment, pour la batterie tout solide, des perspectives pour 2030. Doit-on accepter l'idée d'une asymptote sur la productivité de cette batterie ou s'inscrit-on plutôt dans la logique de...

...ssairement ceux qui en font le plus : je suis moi-même sénateur d'un département, la Meuse, qui compte plus de 300 éoliennes, avec lesquelles on « pompe » l'argent du milieu urbain pour le redistribuer dans le milieu rural. C'est l'unique raison pour laquelle je les soutiens. Car ces beaux engins, avec leur belle mécanique, posent un certain nombre de problèmes, divers et parfois en lien avec des technologies nouvelles. Cette audition rassemble des acteurs de types différents. Nous entendrons ainsi des représentants des pouvoirs publics, en l'occurrence de la DGEC (Direction générale de l'énergie et du climat) et de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Nous entendrons également le gestionnaire du réseau, RTE (Réseau de transport d'électricité) : les éoliennes en mer pe...

Nous allons maintenant écouter Patrick Hetzel, qui va présenter la note scientifique « Neurotechnologies : défis scientifiques et éthiques ».

Au vu des échanges qui viennent d'avoir lieu, je propose à l'Office d'adopter la note présentée par notre rapporteur. L'Office adopte la note scientifique « Les neurotechnologies : défis scientifiques et éthiques ». La réunion est close à 10 h 30.

...à l'image de ce qui attend le Sénat fin septembre : environ la moitié des membres ont été nouvellement nommés. Je remercie par ailleurs ceux qui ont accepté d'être reconduits. L'Office a été créé en 1983, essentiellement pour éclairer le Parlement, dans un esprit d'ouverture, d'écoute et d'universalité, afin de prendre en considération toutes les opinions dans les domaines de la science et de la technologie. Sa composition est bicamérale, elle associe 18 sénateurs et 18 députés, caractéristique suffisamment rare dans nos institutions pour être soulignée. Suivant un principe d'alternance, je céderai - à regret - la présidence à un député à la fin du mois. À cet égard, je rappelle que Cédric Villani a toute la confiance de l'Office. Nous avons vocation à travailler pour les commissions de l'Assemblée...

Nous voyons se dessiner dans votre déclaration une stratégie et des modalités liées aux responsabilités spécifiques de votre ministère, puisque vous avez développé, fort justement à mon avis, une politique favorable à l'investissement. Je souhaite vous interroger sur votre stratégie. On pourrait en effet vous reprocher de supposer le problème déjà résolu. Vous voulez investir dans les technologies de rupture, mais la France est un pays de taille moyenne - le marché français représente 4 à 6 % du marché mondial -, et on ne connaît qu'a posteriori les technologies qui s'avèrent « de rupture », non a priori ; cela pose un problème d'allocation des ressources. Nous ne savons pas par avance ce qui va fonctionner auprès d'un public qui est mondial. Vous avez évoqué trois sujets de rupture. L'i...

Sur le financement de ce secteur aux technologies extrêmement évolutives, l'appel aux capitaux extérieurs est une nécessité. Vos salariés, quand bien même ils seraient nombreux et bien payés, ne peuvent soutenir de tels investissements.

Je reviens sur le rôle de l'État chinois. Le département d'État aux États-Unis est un acteur du secteur des hautes technologies, en agissant sous forme d'achats préférentiels ou de subventions. Comme j'ai pu le constater comme ministre de l'industrie ou de la défense, les entreprises françaises savent également se tourner vers l'État pour obtenir des soutiens et des financements. Ma question est importante : Huawei s'efforce-t-elle, comme les autres entreprises américaines ou françaises, de bénéficier des subventions, de...

... crédibilité à ces notes auprès de leurs collègues que n'auraient pas les scientifiques seuls qui seraient facilement jugés trop techniques ou compliqués. C'est un assez bon équilibre. Nous avons commencé l'élaboration des premières notes à la fin 2017, et les premières notes scientifiques ont été publiées en mars 2018. Depuis un an, douze notes ont été produites et publiées. Avec celle sur les technologies quantiques que nous allons examiner ensuite, cela ferait même 13, mais restons-en à la publication d'ensemble des 12 premières, qui correspondent pour faire simple à une par mois en moyenne. Sur le fond, ces notes ont concerné les thèmes principaux d'intervention de l'Office, seul le thème des sciences de la vie apparaissant un peu moins représenté : le numérique, avec les notes objets connecté...

...ndialisation de la recherche, la Chine et les États-Unis sont en mesure de « mettre des milliards sur la table ». Mais on peut gérer avec pertinence des moyens moindres, en s'appuyant sur un socle de recherche et peut-être de méthodologies moins onéreuses, mais qui parviennent néanmoins à des résultats solides puisque les prix Nobel sont au rendez-vous. Je retiens en tout cas de ce sujet que les technologies quantiques ne remplaceront pas les ordinateurs classiques de la même manière que le moteur électrique a remplacé la machine à vapeur, mais qu'elles permettront des avancées importantes et des recherches innovantes. Est-ce qu'il ne nous appartient pas, dans un tel cas, de saisir les commissions permanentes et, plus généralement, nos assemblées respectives, de la question de la politique à définir...

...i sur ce point. Sur un autre sujet, il est certain que, en ce qui concerne les transistors, qui sont le support de toute la révolution numérique, on est arrivé à la taille la plus petite imaginable, et que, si l'on veut continuer à gagner en puissance de calcul avec une consommation et une taille acceptables, il faut changer de modèle. J'ai compris également que si nous parvenions à maîtriser ces technologies, ça coûterait certainement très cher. Toutefois, dans l'investissement technologique, si être en retard est une erreur, financer trop tôt peut aussi parfois être critiquable a posteriori. Il faut investir et développer au bon moment !

...s particuliers pour notre société dans laquelle la peur est une marchandise abondante et largement exploitée ? Nous sommes à une époque où la meilleure façon de remplir une salle est d'annoncer des catastrophes, par exemple avec les compteurs Linky. Je souhaite remercier pour leur présence les sept intervenants de notre table ronde. Alain Pouyat, président de Diginotech, membre de l'Académie des technologies, reviendra sur les origines de la cinquième génération de standard de téléphonique mobile. Alain Sibille, professeur à Télécom Paris Tech, abordera la problématique technologique de la transmission des signaux 5G. Marceau Coupechoux, professeur à Télécom Paris Tech et à l'École Polytechnique, nous présentera les défis et innovations technologiques liés aux réseaux de communication. Michel Combot...

Merci pour cette très belle introduction. Nous souhaitons maintenant écouter les autres intervenants qui approfondiront des points plus particuliers. Je donne la parole à Alain Sibille, à qui je voudrais poser la question de savoir s'il y a une asymptote dans cette technologie ?

Les parlementaires ici présents souhaiteront certainement vous poser de nombreuses questions. Nous sommes inquiets de l'obsolescence des technologies, après avoir investi lourdement, ce qui est une préoccupation pour les aménageurs du territoire. Michel Combot, directeur général de la fédération française des télécommunications (FFT), va nous présenter son ressenti ainsi que les orientations des opérateurs.

Merci Madame la présidente pour cette présentation. Nous légiférons régulièrement sur les transferts de technologie et la valorisation de la recherche publique vers l'économie privée. En général, cette dernière s'efforce de tirer profit de ces recherches. Au cours des vingt dernières années, nous avons eu une loi tous les trois ou quatre ans, ce qui constitue sans doute l'expression d'un tâtonnement. Qui a intérêt à ce que cette recherche aboutisse ? Quelle est la motivation des grands acteurs publics de rech...

Peut également être anticipé un choc à venir avec les systèmes existants, qui voudraient soit bloquer ces technologies, soit se les approprier. Je remercie chaleureusement nos collègues députés et sénateur pour leur travail, sachant qu'ils vont continuer à travailler, en assurant une liaison avec la mission présidée par Julien Aubert. À nous, en tant que membres de l'Office parlementaire, de valoriser ce travail et de montrer la sagesse, la pertinence, la profondeur, l'acuité, la rapidité et la réactivité des pa...