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...hnique, l’INIST, et le Centre national de la recherche scientifique, le CNRS, sur les maladies émergentes et réémergentes chez l’homme. C’est bien la question que vous évoquez, madame Keller, dans votre remarquable rapport. Vous avez balayé le très vaste champ de cette inquiétude permanente des pouvoirs publics sur les menaces qui, de tout temps, ont pesé sur l’humanité. Longtemps, les maladies infectieuses ont représenté la première cause de mortalité. Le XXe siècle a connu un très net recul de ces maladies, sous l’influence des progrès de la médecine, du développement de la prévention et de l’amélioration générale du niveau de vie. Cette évolution a culminé avec l’éradication de la variole en 1977. Mais, depuis lors, on a observé l’apparition de maladies nouvelles, souvent létales : Ébola, sida,...
... « Nous devons faire de cette décennie la décennie des vaccins », a déclaré un célèbre donateur au forum économique de Davos en janvier 2010. Financer la recherche dans ce domaine doit être une priorité des priorités de l’OMS, même si la déception est réelle concernant la dengue ou le chikungunya. Pour conclure sur ce volet scientifique, je voudrais insister sur le décloisonnement. Les maladies infectieuses émergentes, les MIE, restent synonymes « de déficits de connaissances et causes d’importantes incertitudes », tant il est vrai que la complexité des interactions entre les agents pathogènes, leurs vecteurs et l’homme reste encore à décrypter. Seule une stratégie audacieuse de recherche interdisciplinaire, de la microbiologie fondamentale jusqu’aux sciences humaines et sociales, sans exclusivité,...