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Interventions sur "turquie" de Gilbert Roger


6 interventions trouvées.

...lez des 200 morts des attentats du 13-Novembre comme s'ils étaient notre seul tribut à la lutte contre le terrorisme, vous ne dites rien des soldats que la France a perdus au Sahel, sur le terrain, pour freiner la progression des djihadistes - alors que d'autres, en particulier au Mali, le groupe Wagner et ses terroristes affiliés aux Russes, renforcent en réalité le djihadisme. Vous présentez la Turquie comme la plus grande force de l'OTAN, mais dans l'Alliance ce qui compte, c'est la complémentarité des forces, pas le fait de savoir si tel pays est devant tel autre. Il est vrai qu'il n'est pas toujours facile de s'accorder sur les critères d'adhésion et sur leur respect, mais le fait d'acheter du matériel militaire aux Russes, par exemple, ne devrait pas aller de soi, de même que certains geste...

Qu'attendez-vous de l'élection de Joe Biden ? Pensez-vous que les États-Unis puissent reconnaître et soutenir les institutions du Kurdistan occidental, le Rojava? La nouvelle administration américaine peut-elle favoriser la reprise des discussions entre la Turquie et le PKK ?

Ce rapport correspond pleinement au rôle de parlementaires, qui est d'énoncer des vérités sans complaisance, mais sans donner de leçons. Il est bon qu'il soit publié, car la Turquie a besoin d'entendre ces vérités.

... Turcs. Par ailleurs, comment considérez-vous la position des Turcs au Conseil de l'Europe, dont ils sont l'un des membres fondateurs ? Le Conseil de l'Europe semble bien conciliant vis-à-vis de la position turque... Ma commune de Bondy, en Seine-Saint-Denis, compte une très forte communauté d'origine turque. Or, la situation est extrêmement difficile pour les Turcs alévis : s'ils retournent en Turquie pour les vacances, ils ne sont pas sûrs de revenir. Je suis déjà intervenu trois fois pour aider à la libération de Français d'origine turque alévie, arrêtés sur la route en Bulgarie !

On peut tous tenter d'agir pour trouver des voies de sortie aux situations que vous avez décrites, monsieur le ministre. Les sujets sont, il est vrai, nombreux, mais il faudrait tout de même faire le point sur la Turquie, où la situation est très préoccupante, ainsi que sur le Brexit et Calais. Le temps vous est aujourd'hui compté, mais j'aimerais que l'on puisse revenir ultérieurement sur ces deux sujets. Sur le Proche-Orient, je constate qu'il y a de petits mouvements et, à force de petits mouvements, on arrivera peut-être à une avancée importante...

Monsieur l'ambassadeur, je rejoins Christian Cambon à propos de la première question. Que préconisez-vous pour améliorer la coopération entre l'Union européenne, votre pays et nos partenaires arabes pour protéger la frontière entre la Turquie et la Syrie des actions de Daech ? Pourquoi votre gouvernement refuse-t-il toujours d'autoriser l'OTAN, dont la Turquie est membre, à utiliser ses bases aériennes ? Qu'est-ce qui vous en empêche, alors que vos représentants affirment à qui veut l'entendre qu'ils sont très heureux d'être membres de cette organisation ?