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Je vous remercie pour vos interventions. Je souhaiterais connaître votre analyse de l'état des relations entre communautés unionistes et loyalistes en Irlande du Nord. J'ai en mémoire le déplacement que j'ai effectué sur place. Les fractures restaient perceptibles. Est-ce que la situation en Irlande du Nord s'est durcie entre les deux communautés ? Compte tenu de la mise en place du Brexit, je voulais savoir s'il y avait une radicalisation des comportements et un durcissement de la vie quotidienne des citoyens.
...nne. Une étude publiée en mars 2019 par la fondation allemande Bertelsmann s'est efforcée d'en apprécier l'ampleur au niveau de chacun des États membre et de leurs régions. Il apparaît qu'après l'Allemagne - 9,5 milliards d'euros par an -, la France aurait à subir la perte de richesse économique la plus importante avec 7,7 milliards d'euros par an, suivie par l'Italie à 4,1 milliards d'euros et l'Irlande à 3,4 milliards d'euros. Dans cette hypothèse, le coût d'opportunité atteindrait 40 milliards d'euros par an pour l'Union européenne et 57 milliards d'euros pour le Royaume-Uni. Pour les entreprises, quelle que soit in fine la nature du Brexit et les dispositions de l'accord commercial futur, le processus en cours conduira inévitablement à dénouer des relations d'interdépendance et à déconstruir...
Il ne faudrait pas que cela se retourne contre la République d'Irlande. Faute de réussir à s'accorder sur une frontière invisible, nous risquons de voir l'Ulster rétablir une frontière physique. C'est particulièrement vicieux.
Nous avons vécu le drame de l'Irlande du Nord et l'Union européenne a apporté la paix. L'impossible question de la frontière ravive le sentiment identitaire. Avec l'Accord du Vendredi Saint pourtant, on pouvait être Irlandais et Britannique. Qu'en sera-t-il après à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ? Pourra-t-on conserver la double nationalité ?