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L'« économie de guerre » est définie par le Gouvernement de la façon suivante : il s'agit de la capacité à avoir une industrie de défense à même de répondre aux besoins que nous aurions en termes de production de systèmes d'armes, de munitions et de maintien en condition opérationnelle (MCO), dans le cadre d'un engagement dans un conflit majeur. Au cours de nos prochains débats, nous devons également évoquer la place de la dissuasion. Celle-ci devait bénéficier du doublement de l'augmentation du budget ; or cela n'apparaît pas dans les différentes lignes budgétaires.
... de nos armées, notamment le système de combat aérien du futur (Scaf) et le MGCS (main ground combat system ou système principal de combat terrestre) ? À partir de 2035, la vente de véhicules thermiques sera interdite dans l'Union européenne. Aujourd'hui, le coût de l'approvisionnement en essence devient de plus en plus cher et instable. Quelles sont les pistes de travail du service de l'énergie opérationnelle à ce sujet ? Quels scénarios visent à garantir la pérennité de nos approvisionnements énergétiques et encourager la transition énergétique ? Nous avons appris par la presse que différents niveaux budgétaires ont été défendus par Bercy, le ministère des armées et les états-majors. Il est important que le Parlement et nos concitoyens puissent être informés des tenants et aboutissants de ce débat. ...
...programme 146, qui débouche sur une renégociation avec l'industrie visant la chaîne logistique du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI) mentionnée par vous-même et par Monsieur le Président. Cette renégociation vise également la livraison du pod de détection de missile des Rafale Marine qui a été décalée dans le temps. Pourriez-vous préciser quelles sont les éventuelles conséquences opérationnelles de ces mesures ? Pourriez-vous aussi préciser les solutions innovantes pour le renouvellement du matériel que vous avez abordées dans votre introduction ?