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...ier n'ont pas de prédateurs et font des ravages. Dans le département dont je suis élu, l'Hérault, les dégâts représentent un coût de 400 000 euros à 500 000 euros par an. Les fédérations de chasse réunissent difficilement les budgets pour faire face à ces dégâts. Nous sommes confrontés à une volonté d'interdire une façon de chasser mais également, in fine, la chasse elle-même, car le stress d'un animal, qu'il soit poursuivi par des chiens ou par un chasseur, est identique. Les élus d'une métropole de l'Hérault ont interdit de chasser les sangliers mais se trouvent maintenant confrontés à l'augmentation de leur population. Ces animaux viennent jusque dans les villes pour se nourrir dans les poubelles, ce qui est dangereux pour les habitants. Ces élus commencent à revenir sur leur décision, car ...
...er ! Faut-il légiférer sur tout ? Il aurait fallu un grand projet de loi. Aujourd'hui, l'élevage, la chasse et la corrida sont exclus du champ de la proposition de loi, mais la faille est ouverte. Jusqu'où ira-t-on ? Les différentes propositions de loi déposées sur le sujet ne traitent pas du vrai problème de fond, qui est celui du comportement humain. Celui qui est capable de faire du mal à un animal est capable d'en faire à un autre être humain. Cessons d'essayer de panser des plaies qui ne cesseront jamais de saigner.