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...ment, comment assurer à la télévision publique un financement pérenne qui lui permettra de remplir efficacement ses missions ? L’engagement d’assurer ce financement est inscrit dans le projet de loi et dans la loi de finances ; ce ne sont pas des propos en l’air. Le Sénat a adopté un certain nombre de mesures : l’augmentation de la redevance et l’instauration de deux nouvelles taxes, l’une sur la publicité, l’autre sur les fournisseurs d’accès à internet. Comment pourrions-nous imaginer que l’une des ambitions de ce texte, comme je l’ai entendu, serait d’assécher financièrement petit à petit le service public de l’audiovisuel pour le brader ensuite à quelques personnalités du monde de l’économie ?
Nous regrettons, il est vrai, de n’avoir pas pu débattre en amont de la suppression de la publicité, pour des raisons de calendrier tout à fait évidentes. Mais c’est la longueur du débat à l’Assemblée nationale et non le Gouvernement qui en est responsable. Cela ne nous a pas fait plaisir, certes, mais toutes choses étant égales par ailleurs, les piliers de la République ne me semblent pas avoir encore tremblé.
...rguments échangés au cours de nos débats, une majorité de députés pour qu’un accord soit trouvé sur un texte – le service public de l’audiovisuel ne peut en effet se passer de texte – et pour que la plus grande partie des dispositions votées par la Haute Assemblée trouve un écho favorable. Il y a certes encore des questions relatives à la gouvernance, au financement. Quant à la suppression de la publicité, contrairement à ce que j’ai entendu, elle est aujourd’hui plébiscitée par les Français. Là aussi, je prends rendez-vous, chers collègues de l’opposition : je ne suis pas certain que, une fois revenus aux affaires, vous supprimiez cette loi ; je crois même le contraire.