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Interventions sur "cancer" d'Isabelle Debré


8 interventions trouvées.

...voir des précisions sur deux points. L'accès au crédit des personnes souffrant d'un problème grave de santé a été facilité en 2011. Disposez-vous de données sur l'efficacité des mécanismes mis en place et sur l'évolution du comportement des banques et organismes de crédit, qui auparavant refusaient très souvent d'octroyer un prêt aux personnes atteintes d'une maladie sérieuse, en particulier d'un cancer ? Par ailleurs, la prise en charge des enfants doit être différente de celle des adultes. Si des traitements spécifiques se développent, car leurs caractéristiques physiques ne sont pas les mêmes, il n'y a pas assez d'accompagnement psychologique de l'enfant et de la famille dans cette épreuve. De même, la structuration de la cancérologie infantile me semble insuffisante. Quel rôle l'INCa peut-i...

a tout d'abord expliqué que la question du dépistage du cancer de la prostate se pose aujourd'hui en termes renouvelés, en raison de l'augmentation de ce type de cancer et de l'apparition de nouvelles formes de cancer, touchant des hommes plus jeunes, dès cinquante ans, et plus évolutives. L'analyse des causes de cette progression est encore incomplète. L'alimentation exerce sans doute une influence sur le nombre de cas de cancers observés, ainsi que le mont...

a ensuite indiqué qu'à la suite de la décision de l'Opeps en septembre dernier de demander la réalisation d'une étude sur le dépistage individuel et le traitement du cancer de la prostate, un appel à candidatures a été lancé dans le cadre d'une procédure de marché public autorisée par le Collège des Questeurs de l'Assemblée nationale. La publicité en a été assurée par le Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP) ainsi que sur différents sites internet spécialisés en économie de la santé. Cinq offres sont parvenues au secrétariat de l'Opeps avant l'ex...

a expliqué que l'étude vise à établir un état des lieux des pratiques de dépistage ainsi que des parcours de soins et de leurs coûts, et n'a pas pour objet de trancher la question de l'intérêt thérapeutique à organiser un dépistage systématique du cancer de la prostate, ceci étant du ressort de deux enquêtes actuellement en cours en Europe et aux Etats-Unis. Il a précisé que si l'AFU préconise un dépistage annuel et individuel du cancer de la prostate, fondé sur une information éclairée du patient et un examen biologique et clinique dès l'âge de cinquante ans, elle ne recommande pas, en l'absence de données épidémiologiques suffisantes et validée...

a rappelé, à titre liminaire, qu'à l'instar du cancer du sein et du cancer colorectal, le cancer de la prostate peut être aujourd'hui dépisté à un stade précoce grâce à un test simple, le dosage sanguin de l'antigène prostatique spécifique (PSA). Le cancer de la prostate est de loin le cancer le plus fréquent chez l'homme : les études histologiques pratiquées à l'autopsie montrent qu'il concerne 60 % des hommes atteignant l'âge de soixante ans et to...

a précisé que l'étude devra prendre en compte les données les plus récentes disponibles sur la pathologie, et notamment le fait que les cancers de la prostate dépistés chez les sujets plus jeunes grâce au dosage des PSA évoluent plus rapidement que les cancers découverts fortuitement, à l'autopsie ou à l'occasion d'une opération chirurgicale traitant une hypertrophie bénigne. Elle tiendra également compte de l'évolution des techniques de diagnostic, et notamment des possibilités d'examen par imagerie médicale qu'offre l'IRM.

...eure encore largement méconnues - mais qu'elle permettra aussi d'apporter une réponse à des interrogations relatives à l'organisation de ce type de dépistage, portant sur la population-cible, l'information à diffuser au public ou aux professionnels, le choix des examens biologiques et leur séquence. Elle contribuera ainsi à éclairer le débat sur l'opportunité d'un dépistage organisé de ce type de cancer. Le président Pierre Méhaignerie, député, a rappelé que le dépistage d'une maladie grave ne peut pas être organisé sans tenir compte de la perception qu'en a la population et de ses réactions face aux conséquences d'un résultat positif au test, car ces paramètres sont déterminants pour la participation aux campagnes de dépistage.

a souligné que le dépistage d'une maladie se justifie, dès lors qu'existent des traitements curatifs efficaces, ce qui est le cas pour le cancer de la prostate diagnostiqué à un stade précoce. Il a reconnu qu'il n'est pas sans soulever des problèmes éthiques, dans la mesure où le dépistage d'une maladie conduit à prendre des décisions à caractère préventif, même en l'absence de signes manifestes de la maladie. Il a évoqué l'exemple du cancer du sein, pour lequel les recherches étiologiques ont montré l'importance du facteur génétique parm...