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a tout d'abord expliqué que la question du dépistage du cancer de la prostate se pose aujourd'hui en termes renouvelés, en raison de l'augmentation de ce type de cancer et de l'apparition de nouvelles formes de cancer, touchant des hommes plus jeunes, dès cinquante ans, et plus évolutives. L'analyse des causes de cette progression est encore incomplète. L'alimentation exerce sans doute une influence sur le nombre de cas de cancers observés, ainsi que le montrent les compar...
a ensuite indiqué qu'à la suite de la décision de l'Opeps en septembre dernier de demander la réalisation d'une étude sur le dépistage individuel et le traitement du cancer de la prostate, un appel à candidatures a été lancé dans le cadre d'une procédure de marché public autorisée par le Collège des Questeurs de l'Assemblée nationale. La publicité en a été assurée par le Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP) ainsi que sur différents sites internet spécialisés en économie de la santé. Cinq offres sont parvenues au secrétariat de l'Opeps avant l'expiration du dél...
a expliqué que l'étude vise à établir un état des lieux des pratiques de dépistage ainsi que des parcours de soins et de leurs coûts, et n'a pas pour objet de trancher la question de l'intérêt thérapeutique à organiser un dépistage systématique du cancer de la prostate, ceci étant du ressort de deux enquêtes actuellement en cours en Europe et aux Etats-Unis. Il a précisé que si l'AFU préconise un dépistage annuel et individuel du cancer de la prostate, fondé sur une information éclairée du patient et un examen biologique et clinique dès l'âge de cinquante ans, elle ne recommande pas, en l'absence de données épidémiologiques suffisantes et validées, de dépistage...