4 interventions trouvées.
Je suis, comme mes collègues, impressionné par ce rapport. Nous y constatons que la présence française décline en Afrique, comme dans le reste du monde - une situation dont nous sommes tous redevables. Ne doit-on pas craindre une Afrique à deux vitesses, où les progrès d'une partie du continent, n'entrainent pas ceux d'une autre partie qui reste aux prises avec les conflits, le terrorisme et une pauvreté toujours plus importante ? Leila Aichi, enfin, m'a chargé de vous poser cette question : que pensez-vous d'une ...
... la corruption. Avouons-le : il n'était pas de bon ton de demander des comptes à une ancienne colonie. Désormais la transparence est indispensable. Les contribuables français doivent savoir ce que devient leur aide. La gestion de ces 3,2 milliards collectés en faveur du pays sera un champ d'expérimentation. Comme le préconisent MM. Lorgeoux et Bockel dans leur rapport sur la place de la France en Afrique, la France devra mobiliser ses savoirs et son expertise.
La présence économique et culturelle française en Afrique décline, tandis que la Chine affirme son influence. Comment y remédier ? L'AFD a un rôle à jouer, de même que les agents de la coopération décentralisée, mais ne faudrait-il pas cibler les aides et mettre fin au saupoudrage ?
Evoquant la présence française en Afrique sub-saharienne, M. Jacques Berthou a souligné l'importance de la présence chinoise dans ces pays. Soulignant le lien entre développement et démocratie, il a estimé souhaitable que l'on soutienne, dans ce contexte, les pays comme le Sénégal et le Mali, dans lesquels la France est bien implantée et qui constituent, par ailleurs, des pays où la gouvernance démocratique est satisfaisante. Il s'est en...