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... et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg au protocole d'accord du 20 mars 2018 et à la convention du 23 octobre 2020 vise à accélérer la transition, nécessaire, des mobilités, qui sont particulièrement denses entre le sillon lorrain et le pôle économique, le pôle d'emploi massif qu'est le Luxembourg. Quand le protocole d'accord a été signé, voilà cinq ans, on comptait 90 000 travailleurs frontaliers. Ils sont près de 120 000 aujourd'hui, et leur nombre pourrait doubler d'ici à 2050, si l'on en croit le rapport de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale. La situation devient donc particulièrement critique tant sur la route que dans les trains : congestions, autoroutes bouchées, TER bondés – vous ne pouvez pas imaginer à quel point ! –, saturation des voies, qui s'acco...
...donc pas dans l'accord, est contre-productif : on a plutôt besoin d'infrastructures pour les cars express et le covoiturage au nord de Thionville. À l'instar du Léman Express, il s'agit ici de mettre en place ce qui est, somme toute, un service express euro-régional métropolitain. Dans le schéma de mobilité transfrontalière de 2009, il s'agissait de faire en sorte que d'ici à 2030, 25 % des transfrontaliers se déplacent en train ou en bus, au lieu de 10 %. Pour y parvenir, le protocole de 2018 a fixé deux paliers pour augmenter la capacité du matériel roulant et le nombre de trains. L'avenant les renforce. L'orientation est bonne : décongestionner et décarboner, mais les objectifs devraient être encore plus ambitieux, pour répondre autant à l'urgence climatique qu'à la pression sociale. L'article...
Les auditions menées vous ont-elles permis de savoir si les organisations syndicales des travailleurs transfrontaliers étaient favorables au dispositif proposé dans la PPRE ?