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... faire face à la réalité. À mon avis, la seule option possible passerait alors par des cessions d’actifs, comme je le proposais au travers de mes amendements en première lecture. Sinon, nous devrions faire le deuil de la LPM et notre outil de défense serait gravement obéré. Cinquième remarque : après être intervenue au Mali, la France intervient, sous mandat des Nations unies, en République centrafricaine. Nous en avons parlé cet après-midi, et je m’en félicite. Vendredi dernier, au sommet de l’Élysée, le secrétaire général de l’ONU, le président Barroso et bien d’autres ont félicité la France. Les Nations unies et l’Union européenne ont promis des soutiens financiers et logistiques pour la force africaine… Parfait ! Mais, encore une fois, c’est la France qui intervient sur le terrain, c’est elle...
...pelle une vigilance et un investissement spécifique dans la durée. Ces menaces et la défense des intérêts partagés avec les pays africains qu'a rappelées Daniel Reiner justifient notre présence militaire sur le continent. La France déploie un petit peu moins de 10 000 hommes le long de l'arc de crise. Ces forces sont des forces temporaires, comme en Côte d'Ivoire, au Tchad ou en République Centrafricaine, des forces sous mandat international comme au Liban ou dans le cadre de l'opération Atalanta, des forces de présence, en particulier à Djibouti, au Sénégal, au Gabon et aux Emirats arabes unis et, enfin, des forces de souveraineté sur l'île de la Réunion et à Mayotte. Les seules forces de présence comptent 5 400 hommes dont un petit peu plus de 900 au Gabon. Elles assument quatre missions : - ...