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Je salue votre première venue officielle devant notre Commission, Monsieur l'ambassadeur, tout en vous remerciant pour la présentation complète que vous venez de nous faire, qui répond à nombre de nos questions. L'OTAN, effectivement, va évoluer, l'ancien Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg vient d'être nommé au poste de secrétaire général par décision du Conseil de l'Alliance : quel lien avons-nous avec lui, comment interpréter cette nomination dans le jeu interne de l'OTAN ? Sur la Russie, ensuite, nous nous sommes étonnés de voir, au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, le durcissement des pays baltes qui ont évoqué quasiment la perspective d'une guerre. Sur la Géorgie, nous sommes également très prudents et je crois comme vous qu'aller trop loin pourrait ...
Au moment où nos forces armées sont engagées au Mali et où nous achevons les travaux autour du nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, il est particulièrement intéressant de vous entendre, Mon Général, sur les principaux dossiers dont vous avez la charge au sein de l'Alliance. Vous avez évoqué dans votre intervention la question de la réforme de l'organisation et des agences de l'Alliance, à laquelle nous attachons une importance particulière. Vous avez également évoqué les projets de coopération en matière de capacités, dans le cadre de l'initiative de la « Smart Defence » au sein de l'OTAN et la nécessité d'une étroite articulation avec l'initiative « mutualisatio...
...aisir à vous écouter qu'à vous lire. Ce rapport fera date. Et dans votre propre évolution, très pragmatique, vous positivez la réintégration de la France afin de voir ce que l'on peut faire maintenant. Vous dressez également un bilan sombre, mais terriblement réaliste de l'Europe de la défense et de ses échecs. Ce que vous tracez comme voie, à savoir le renforcement de notre position au sein de l'Alliance, semble, pour nous qui travaillons au sein de la Commission du Livre blanc, terriblement dimensionnant en termes de format des forces - en particulier pour la NRF (Nato Response Force) et semble dessiner un outil de défense de « haut du spectre ». Est-ce que vous confirmez cette interprétation ? Cela voudrait dire aussi que, si nous n'arrivons pas à convaincre d'autres partenaires européens à s'a...
...de l'OTAN reposeraient sur un coût d'environ 4 milliards de dollars par an pour le financement des forces de sécurité afghanes après 2014 et il semblerait que les américains soient disposés à apporter un financement à hauteur de 3 milliards de dollars et qu'ils souhaiteraient que le financement du milliard de dollars restant soit assuré par l'OTAN. Ensuite, en ce qui concerne le programme AGS (« Alliance ground surveillance »), il semblerait que nos alliés aient accepté que la France ne participe pas au financement en commun de ce programme, auquel notre pays n'est pas partie prenante et qui repose principalement sur des drones HALE de haute altitude, mais qu'en contre-partie la France se soit engagée à apporter une contribution en nature en mettant à la disposition de l'OTAN ses futurs drones MA...
... avec ses implications budgétaires, qui explique, à mon sens, la panne actuelle de l'Europe de la défense. Comme « on fait de la peinture avec des peintres », force est de reconnaître qu'on ne fera pas une défense européenne sans la France et le Royaume-Uni, d'où l'importance des accords franco-britanniques. La réintégration pleine et entière de la France a renforcé notre influence au sein de l'Alliance atlantique, comme nous l'ont confirmé tous nos interlocuteurs au siège de l'OTAN. L'Amiral Di Paola, ancien président du comité militaire de l'OTAN et actuel ministre de la défense italien, que nous avions reçu au Sénat, a estimé que la voix de la France en a été renforcée à tous les niveaux. Notre pays a ainsi influé sur la définition du nouveau concept stratégique de l'Alliance atlantique, adop...
...entendu parmi les principaux points à l'ordre du jour. Nous avons d'abord entendu une intervention « passionnée et passionnante » sur l'opération en Libye du Président du Comité militaire de l'OTAN, l'Amiral Giampaolo Di Paola, que j'ai d'ailleurs reçu au Sénat, vendredi dernier, et qui nous a indiqué de la manière la plus claire que l'OTAN demeurait, tant que la menace nucléaire subsistera, une alliance nucléaire où la dissuasion faisait office - je le cite - de « premier commandement ». A Bucarest, l'Amiral nous a présenté un bilan de l'opération en Libye et évoqué les principaux enseignements qu'il en retire sur l'avenir de l'Alliance. L'Amiral Giampaolo Di Paola a d'abord rappelé qu'il s'agissait de la première opération de l'OTAN conduite sur la rive Sud de la Méditerranée et avec la parti...
On constate actuellement un nouveau positionnement diplomatique de la Turquie. Sur le dossier iranien, les divergences sont manifestes avec les Etats-Unis et les autres pays occidentaux, au point que la Turquie ne s'est pas abstenue au Conseil de sécurité, mais a voté contre. Dans le même temps, on a l'impression que la Turquie reste attachée à une vision traditionnelle de l'Alliance atlantique. Elle tient à conserver les états-majors et les bases de l'OTAN sur son territoire. Elle pourrait même accueillir des installations antimissiles. On voit également que malgré l'affaire de Gaza, la Turquie continue à entretenir des relations militaires étroites avec Israël. L'armée turque aurait récemment fait usage de drones israéliens dans des opérations contre le PKK. On a parfois le...